a salué l'exercice de mise en perspective que constitue l'examen des atouts et des faiblesses de l'aide française. Evoquant les objectifs du millénaire pour le développement, elle s'est demandé si l'on ne confondait pas les manifestations apparentes du dysfonctionnement des sociétés, la pauvreté, avec ses causes profondes. Elle a considéré que ces objectifs s'apparentaient à une planification « quasi soviétique », le développement étant le seul domaine où on la pensait encore possible. Elle a souligné que le développement dépendait du dynamisme propre des sociétés et souffrait le plus souvent de l'inadéquation des formes de gouvernement, auxquelles elles sont assujetties. Elle a estimé qu'en Afrique, la démarche de la Chine était de type colonial. Elle s'est interrogée sur les moyens de concentrer davantage l'aide française auprès de l'AFD, puisque la DGCID et le secrétariat d'Etat à la coopération ne disposent pas des outils nécessaires.