Répondant à une question de M. Jean Arthuis, président, M. Bertrand de Mazières a indiqué que le pourcentage de la dette négociable détenue par des non-résidents, en croissance, s'établissait à 55 %, en attirant néanmoins l'attention sur la fragilité des statistiques de la Banque de France.
A une remarque considérant la prise en pension de titres de la dette publique par une banque centrale comme un financement monétaire du déficit, interdit par le traité de Maastricht, il a en outre répondu que, dans ce scénario, l'émetteur n'était pas partie prenante à l'opération, et que les titres étaient acquis sur le marché secondaire, et pas au moment des émissions d'obligations publiques.