Je serai la semaine prochaine à Lyon pour rencontrer les cadres du service de santé des armées. Une réorganisation est nécessaire, mais elle a déjà été entamée depuis que la Cour des comptes a enquêté sur des données datant parfois de 2008.
Il faudrait réduire le niveau d'encadrement administratif des hôpitaux : j'ai demandé au directeur central de me faire des propositions dans un délai d'un mois. Il faudrait aussi favoriser la complémentarité avec les hôpitaux civils : nous ouvrirons le dialogue avec les agences régionales de santé. Les deux écoles de santé ont enfin été regroupées à Lyon. L'externalisation de certains services, comme la restauration, est également envisagée. Le directeur central, un médecin, se verra adjoindre un gestionnaire.
Toutefois je veux exprimer ma confiance envers le service de santé des armées. Aucun pays n'envoie ses hommes en opération s'il ne peut les soigner correctement ! Les hôpitaux militaires sont à la pointe de la recherche et de l'innovation technologique. Il ne s'agit donc pas de dégrader le service, mais de le rationaliser.