La juste rémunération de l'agriculteur fait consensus, mais les modalités pratiques pour y parvenir peuvent toutefois diverger. Il faut tenir compte de la pression exercée par la mondialisation sur le prix des produits alimentaires - le mouton de Nouvelle-Zélande coûte 40 % moins cher que celui produit en France - et encourager les centrales d'achat à préférer les productions nationales. Il est donc indispensable de limiter les charges des agriculteurs, notamment environnementales, qui grèvent leur compétitivité en renchérissant les coûts de production.