La contrepartie de l’impôt, ce sont des services publics. La contrepartie du droit de vote, c’est la citoyenneté. Et, chez nous, la contrepartie de la citoyenneté, c’est la nationalité !
Et je n’aurai même pas besoin de faire référence au suffrage censitaire pour étayer ma démonstration !
J’en viens aux motivations de cette proposition de loi constitutionnelle.
Je vois derrière ce texte une arrière-pensée et une dérive idéologique préoccupante.
En effet, le calendrier choisi, ainsi qu’une curieuse coïncidence m’amènent à déceler une arrière-pensée derrière une telle démarche.
En dehors d’une période préélectorale, une telle proposition de loi constitutionnelle aurait gagné en force et en sincérité.