Je me félicite que nous puissions examiner cette proposition de loi animée d'intentions que nous partageons et bénéficiant d'auspices favorables, le rapport de Mme Bariza Khiari ayant donné lieu à un dialogue particulièrement utile avec M. Jacques Legendre, auteur de la proposition, et le ministère de la culture.
Je regrette en revanche l'obligation qui nous est faite de travailler dans la précipitation en siégeant un vendredi, de surcroît en l'absence du ministre. Je regrette aussi d'avoir appris seulement hier soir à 22 heures que le Gouvernement avait décidé d'engager sur ce texte à la procédure accélérée, afin de permettre son adoption par les deux assemblées avant la suspension des travaux parlementaires prévue pour la fin du mois de février.