Intervention de Ronan Kerdraon

Réunion du 16 février 2012 à 9h00
Licenciements boursiers — Article 2

Photo de Ronan KerdraonRonan Kerdraon :

Je suis, quant à moi, un peu plus dubitatif.

Il n’est pas utile, monsieur le ministre, de faire de la provocation ou manifester de l’agressivité à l’égard des parlementaires de gauche ! Nous sommes des parlementaires comme les autres, et nous avons autant de droits que les autres, notamment le droit d’être respectés.

Je pourrais éventuellement comprendre votre position si le bilan de ce quinquennat était à la hauteur des problèmes des Français. Malheureusement, on est loin, très loin du compte, très loin des discours de 2007 et de 2008 !

Que sont vos belles promesses devenues ?

Rien !

Malheureusement, monsieur le ministre, alors que s’ouvre cette période électorale, vous allez radicaliser encore plus vos propos. Or, qu’observe-t-on autour de nous ? L’injustice à tous les étages, de plus en plus de chômeurs ... Vous n’êtes plus le ministre du travail, vous êtes le ministre du chômage ! C’est bien malheureux pour notre pays.

On nous reproche de faire de la politique. Mme Debré s’étonnait même il y a quelques jours, en commission des affaires sociales, que l’on puisse faire de la politique au Sénat... §

Alors, oui, madame Debré, nous sommes ici pour faire de la politique, et ce au service de l’intérêt général et de nos concitoyens !

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