Je ne peux m’empêcher de penser, monsieur le ministre, que le Gouvernement, à quelques semaines de l’élection présidentielle, entend procéder à une sorte de « rattrapage » accéléré, sur ce sujet comme sur d’autres. Mon ami Jacques Mézard a indiqué que nous ne tomberions pas dans ce traquenard.
Il est évident que la filière nucléaire est indispensable à notre pays. Son excellence, son savoir-faire, les 410 000 emplois directs et indirects qu’elle représente, son rayonnement international ne sauraient être sacrifiés, sachant que les énergies renouvelables ne suffisent pas à pourvoir à la demande énergétique.
L’une des grandes caractéristiques du nucléaire français est sa sûreté, notre pays étant assez exemplaire à cet égard.