M. Gluckstein est arrivé bon dernier, avec seulement 0, 47 % des suffrages, soit 132 686 voix sur 28 498 471. Bien que sa représentativité ait été quasiment nulle, il avait obtenu très rapidement les parrainages requis ; il en avait même beaucoup plus que nécessaire.
M. Le Pen est, lui, arrivé deuxième au premier tour, avec 4 804 713 voix, soit 16, 86 % des suffrages exprimés et trente-six fois plus de voix que M. Gluckstein ! Malgré cette représentativité incontestable, il avait rencontré d’énormes difficultés pour rassembler les parrainages requis.
La liste totale des parrains ayant été publiée par le Conseil constitutionnel, on a pu constater qu’il n’avait recueilli que 537 signatures. À trente-sept signatures près, il n’aurait donc pu être candidat !
Est-ce cela la démocratie ? Est-ce normal qu’un candidat qui a vocation à être deuxième au premier tour…