… et à une semaine du délai limite, le seuil des 500 parrainages n’était pas encore atteint.
Est-il normal de constater qu’un candidat qui a finalement réuni 20 % des suffrages aurait pu être privé du droit de participer à l’élection présidentielle, alors que des personnes représentant 1 % ou 2 % des suffrages ont pu concourir ?
En 2006, selon l’étude IPSOS précédemment citée, seulement 33 % des maires avaient l’intention d’apporter leur signature à un candidat pour l’élection présidentielle, dont 20 % à un candidat qui ne devrait pas avoir de difficulté à recueillir les 500 signatures – les quatre que j’évoquais tout à l’heure – et 13% à un candidat susceptible de peiner pour les obtenir. En d’autres termes, à peine plus d’un maire sur dix avait l’intention de parrainer un candidat en dehors du système des quatre partis dominants de l’époque.
En 2007, le Comité de réflexion et de proposition sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République, présidé par Édouard Balladur, que l’on a appelé « la commission Balladur », …