Je ne veux pas relancer le débat, monsieur Masson, mais je suis forcé de répondre de temps en temps aux arguments que vous employez, dont certains finissent par être franchement choquants.
Si, par vos propos, vous voulez signifier que, dans ce pays, un parti, dont vous avez cité la responsable à de très nombreuses reprises, serait victime de discrimination politique, dites-le clairement, mais ce n’est le sentiment ni des membres de cette assemblée ni, je le suppose, des Français.
Dans notre démocratie, chaque parti est en droit de s’exprimer et de présenter des candidats aux élections, dans les conditions fixées par la loi et la Constitution.
Que vous vous prêtiez à une opération de communication dans l’hémicycle, monsieur Masson, comme nous avons pu en connaître tout à l’heure dans la tribune, c’est votre droit, mais nous avons aussi le droit de la dénoncer, parce que la démocratie mérite mieux que cette façon d’instrumentaliser des règles qui se sont appliquées à tous depuis 1962, sans que cela empêche notre République, notre démocratie, de fonctionner convenablement.
Que vous vous flattiez d’être l’instrument de cette opération de communication, je peux le comprendre, mais, pour notre part, nous ne voulons pas nous prêter à cet exercice.
Il est choquant de voir ce débat instrumentalisé à des fins, manifestement, de communication électorale !