La France a créé un délit de corruption sportive. Seuls dix pays ont adopté cette disposition, alors que, pour avoir une véritable efficacité, elle devrait l’être par tous les pays ! Reste que l’adoption de cette mesure constitue une étape de plus dans la lutte contre la tricherie au sens large.
Grâce à vous, mesdames, messieurs les sénateurs, une fois de plus, aujourd'hui, notre pays sera en avance sur les autres. Il montrera l’exemple et sera cité comme tel au niveau international, comme il l’est constamment depuis que le dopage est pris en considération par les ministres des sports successifs, à quelque parti qu’ils appartiennent. Nous pouvons tous nous en réjouir !
Aujourd’hui, ces dispositions représentent une nouvelle avancée. Simplement, je vous répète que l’ensemble des acteurs ont besoin d’être consultés pour pouvoir s’organiser. Et qu’ils s’organisent est important, d’autant qu’il n’y a pas du tout l’urgence qu’impose une épidémie, madame Gillot : la population ne va pas se trouver décimée demain parce que nous aurons un peu tardé à appliquer ces dispositions !
Pour faire en sorte que le filet que nous mettons en place soit parfaitement efficace, il faut l’expliquer à l’ensemble des acteurs, de façon que ceux-ci puissent ensuite en faire une bonne application.
C’est pour assurer l’information parfaite de ces acteurs que je demande l’élaboration d’un rapport par un comité. Ainsi, nous serons irréprochables et, pour le coup, on ne pourra pas nous railler !