La commission se félicite de ce que se déroule aujourd'hui dans cette enceinte un débat sur la moralisation de la pratique sportive, en particulier face à certaines dérives qui affectent le sport de haut niveau.
L’amendement n° 3 rectifié a pour objet de revenir sur le texte relatif aux agents sportifs qui a été adopté voilà un peu plus d’un an et demi. La question qui était au cœur de ce texte était la suivante : qui rémunère l’agent sportif ? Nous avons toujours estimé qu’il était malsain que ce soit les clubs, et non les sportifs eux-mêmes, qui rémunèrent les agents. L’amendement n° 3 rectifié tend à remettre en cause cette pratique malsaine.
Au-delà des arguments très bien développés par Dominique Bailly, on ne peut que juger étonnant qu’un joueur puisse se sentir bien défendu par un agent rémunéré par son club, dans la mesure où les intérêts de ce dernier peuvent être différents des siens.
C'est la raison pour laquelle la commission émet un avis favorable sur cet amendement.