Il y a une quinzaine d'années, après les accords de Ouagadougou, s'était engagé un mouvement de réintégration des Touaregs dans la communauté nationale prévoyant notamment leur accès aux emplois administratifs et militaires. Mais les engagements pris n'ont pas pu être respectés essentiellement du fait de la grande pauvreté du pays, qui a conduit les Bambaras à ne pas vouloir partager les postes. Puis, sont intervenus de nouveaux éléments de déstabilisation, tels que le terrorisme ou le trafic de drogue.
La proposition du Président permettra de marquer notre sensibilité à ce sujet ; il serait aussi intéressant de savoir ce que pense vraiment M. Henri de Raincourt après son déplacement dans la région.