La contribution publique, faite pour solvabiliser la demande, se trouve captée par les propriétaires. On le voyait déjà avec la loi Barre, qui a créé des aides à la personne avec l'idée que le marché se régulerait tout seul. Tel n'est pas le cas, et le mouvement s'est accéléré depuis dix ans. Il serait temps d'admettre l'idée que les pouvoirs publics puissent mener une politique contracyclique, inverse de celle que vous avez menée en multipliant les Robien, les Borloo, les Scellier.