Je vous remercie, madame la présidente, mais c’est à moi qu’incombe entièrement la responsabilité de ce contretemps : je ne me suis pas manifesté avec suffisamment de vigueur.
Je ne suis pas connu ici pour être un homme complimenteur, mais je tiens à dire combien j’ai été frappé par la finesse, l’aisance et la précision avec laquelle le ministre a participé à ce débat interactif.
J’aimerais faire trois suggestions simples sur des sujets compliqués.
Premièrement, concernant le pacte de croissance, certains de nos collègues considèrent que 1 % du PIB de l’Union européenne représente un pourcentage mineur. Mais ce n’est pas du tout dérisoire si l’on se souvient de l’effet multiplicateur du plan Marshall, qui représentait entre 3 % et 4 % de la richesse européenne.
Toutefois, il faudra être moins sélectif dans le choix des projets, car la rapidité sera, monsieur le ministre, un élément clé.