L'expression de majorité sexuelle est trompeuse. La limite de 15 ans sert en fait à protéger une vulnérabilité particulière, indépendamment de la notion de consentement. Il faut considérer dans le cas présent, comme dans d'autres incriminations, qu'il y a abus de supériorité dès lors que la victime est âgée de moins de 15 ans. En tout état de cause, tout le texte est fondé sur la notion de situation d'infériorité.