Merci, Madame la Ministre, de nous avoir fait part de vos préoccupations sur le décrochage, révélateur d'un échec de notre éducation, le plus souvent lié à l'orientation. Je n'aime pas le mot « décrocheur » qui devrait désigner le responsable du décrochage.
J'avais évoqué avec votre prédécesseur un sujet tabou, qui ne cesse de m'inquiéter : la violence en milieu scolaire. L'école devrait être sanctuarisée, même si elle est le reflet de notre société. Quelques faits divers récents nous révèlent le degré historiquement préoccupant atteint par ce phénomène, heureusement peu fréquent.