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Dans ces conditions, on peut légitimement s’interroger sur les marges de manœuvre politiques dont son gouvernement pourra bénéficier dans les semaines et les mois à venir, d’autant que le Premier ministre lui-même a affirmé hier ne pas croire au plan de réformes qu’il doit désormais mettre en œuvre...
Même si plusieurs partis semblent aujourd’hui prêts à soutenir l’agenda de réformes proposé, comme l’a d’ailleurs démontré le vote de la Vouli vendredi dernier, les premières voix discordantes se sont déjà fait entendre au sein de la plateforme majoritaire. Or ce dont la Grèce a aujourd’hui besoin par-dessus tout, c’est bien de stabilité. Aprè...
… seule la stabilité permettra au pays de s’engager dès maintenant sur des actes forts. Le vote prévu aujourd’hui concernant un certain nombre de réformes clefs est un premier test de la capacité des Grecs à emprunter cette voie. Mais ne nous y trompons pas : les actions nécessaires à la remise en route pérenne du pays prendront du temps. C’es...
, capables de se passer de la surveillance et de l’assistance de ses partenaires européens
Lundi, l’Europe a donné dans la douleur une ultime chance à la Grèce de démontrer qu’elle était capable de demeurer membre de la monnaie unique. Néanmoins, cette crise laissera à n’en pas douter des marques profondes et durables dans les relations entre les Grecs et le reste des Européens, mais aussi entre les Européens eux-mêmes, et en particu...
… dont les divergences d’appréciation dans la phase finale des négociations ont éclaté au grand jour. L’Europe a certes évité, et il fallait le faire, le saut dans l’inconnu qu’aurait constitué une sortie incontrôlée de la Grèce de la zone euro, mais elle ressort toutefois politiquement affaiblie et divisée de cet interminable psychodrame. For...
M. Jean Bizet. Espérons que cette énième crise aura au moins servi à faire prendre conscience aux Grecs non seulement de l’ampleur des défis qui se posent à eux, mais aussi et surtout de l’impossibilité, pour l’Europe, de revivre ce genre d’épisodes. Une discussion sur un quatrième plan d’aide à la Grèce ou un effacement de sa dette signifierai...
Enfin, cette séquence a démontré une fois de plus à quel point la zone euro pâtissait de ses déficiences structurelles. La convergence de nos modèles économiques, en particulier dans les domaines fiscal et social, dans lesquels la France est en retard, ainsi qu’un réel pilotage politique de la zone euro ne peuvent plus aujourd’hui rester des dé...
–, elle doit prendre l’initiative et faire des propositions concrètes et ambitieuses à ses partenaires.
Dans sa grande majorité, le groupe des Républicains validera la proposition d’accord négociée par les dix-neuf États de la zone euro et, donc, la signature de la France. Il faut en effet savoir respecter la parole de son pays. J’invite nos collègues exaspérés par le comportement de M. Tsipras à dépasser le ressentiment qui peut être le leur, po...
M. Jean Bizet. Toutefois, ce vote positif ne peut s’appréhender sans un contrôle régulier et précis du respect de la totalité de l’accord européen. En d’autres termes, il ne peut y avoir de versements d’aides échelonnés dans le temps sans respect strict de ses engagements par la Grèce. Le gouvernement français doit s’engager, messieurs les mini...
Il n’y a plus d’argent !
Exact !
Monsieur le président, monsieur le ministre des affaires étrangères et du développement international, mesdames, messieurs les ministres, monsieur le rapporteur général de la commission des finances, mes chers collègues, la situation de la Grèce nous préoccupe depuis de longs mois déjà. Désormais, nous en sommes à un point que je qualifierai d...
Cette solution a été mise en œuvre en Amérique latine à la fin des années 1980, par un ancien secrétaire d’État américain au trésor, M. Brady. La crise grecque est un défi pour le fonctionnement de la zone euro. Une zone monétaire unifiée ne peut perdurer sans le respect de règles communes. Nous disons « oui » à la solidarité, mais « non » à l...
Mes chers collègues, j’en suis le premier désolé !
Monsieur le ministre, notre pays ne doit pas poursuivre dans cette voie.
M. Jean Bizet, président de la commission des affaires européennes. J’espère que vous pourrez nous rassurer sur ce point, monsieur le ministre. Au demeurant, il serait bon que le Gouvernement invite les deux chambres du Parlement à débattre de cet enjeu !
Nous vous remercions très sincèrement d'avoir répondu à notre invitation. Au moment où votre pays prend la présidence du Conseil de l'Union européenne, nous sommes heureux de pouvoir échanger avec vous sur les priorités de votre présidence, comme nous le faisons régulièrement avec les ambassadeurs des pays qui assurent cette lourde charge. Nous...
Merci Monsieur l'Ambassadeur. Je retiens de cet échange deux réflexions. La première concerne la dimension sociale de l'Union européenne qui ne doit pas en effet être résumée à une union économique. Je rappelle cela dit que l'Union européenne représente 7 % de la population mondiale, 25 % de la richesse mondiale et 50 % des dépenses sociales ...