Les amendements de Jean-Claude Gaudin pour ce dossier

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Ceux qui voudraient isoler la France, la conduire à se refermer sur elle-même, sur sa production, sa monnaie, ses droits de douane, ne feraient que l’enfoncer davantage. Mais tel n’est pas votre cas, monsieur le Premier ministre. Nous partageons en commun la conscience du monde d’aujourd’hui, un monde qui doit être organisé, régulé, solidarisé...

Ne dites pas non plus que cette situation est pire que prévu. C’est exactement celle qui, depuis des mois et des mois, est décrite dans tous les rapports sur les comptes publics réalisés par la Cour des comptes, l’Inspection générale des finances, les commissions des finances du Parlement et la Commission européenne, sans compter, bien sûr, le ...

Des rapports, monsieur le Premier ministre, vous en avez sur votre bureau jusqu’au plafond. Ils font tous le même diagnostic : l’endettement français doit être maîtrisé pour éviter la banqueroute ; l’économie française perd des emplois parce qu’elle est écrasée par les charges et les prélèvements publics. En fait, ces réalités, vous les connai...

Mais, surtout, la réalité, c’est que la situation économique actuelle peut encore se dégrader davantage, et ce très vite sous l’effet de vos annonces et de vos décisions.

Il ne faudra alors surtout pas venir insulter le passé et dire que les plans sociaux de la rentrée sont la faute du gouvernement précédent.

Tout dépend maintenant de vous. Il est vrai – personne ne l’a jamais nié – qu’il faut de la croissance, et personne ne ménagera ses efforts pour la favoriser. Le grand emprunt, les pôles de compétitivité, ainsi que de nombreuses réformes engagées par le gouvernement précédent, notamment l’autonomie des universités, participent de ce grand chan...

… si la France et son gouvernement savent mobiliser et retenir ceux-ci afin qu’ils investissent en priorité dans leur pays, la France, …

Face aux réalités de la crise, il n’y a pas d’échappatoire ; il n’y a que des impératifs catégoriques : celui de la maîtrise des comptes publics, celui de la compétitivité et de la croissance, celui de la cohésion européenne pour la réussite de la France.

Tel qu’il est conçu, et tel que vous nous l’avez confirmé lors de votre déclaration de politique générale, avec ses dépenses publiques nouvelles sans réformes structurelles, dans la situation d’aujourd’hui et de demain, votre programme vous condamne à effectuer un revirement rapide, brutal et douloureux. Au total, ce seront encore les Français ...

Le principe de réalité a d’ailleurs déjà commencé à descendre un peu sur vous, à l’instar d’un lundi de Pentecôte ! §Ainsi, vous ne parlez plus de certaines propositions comme le doublement du plafond du livret A ou une réforme de la fiscalité des carburants. Mais, surtout, vos lettres de cadrage budgétaire prévoient une réduction du nombre des...

Il n’y aura pas de maîtrise de la dette publique sans économies importantes. Il n’y aura pas d’économies sans réduction du nombre des fonctionnaires. Il n’y aura pas de redressement de l’emploi sans diminution des charges des entreprises, donc des dépenses sociales. Il n’y aura pas de solution dans une fuite en avant vers l’illusion d’une de...

Nous restons persuadés que le couple franco-allemand doit continuer de bien s’entendre pour rester une force de progrès de l’Europe, …

… comme il l’a toujours été depuis le général de Gaulle et Konrad Adenauer. Le problème, votre problème, n’est pas seulement celui du ministre des finances, qui doit trouver 10 milliards d’euros pour boucler le budget de 2012 et 33 milliards d’euros, nous dit-on, pour financer celui de 2013. Le « choc fiscal » que vous programmez va affaiblir...

… alors même que le déficit de notre commerce extérieur s’élève déjà à 70 milliards d’euros. Dans ce contexte, il serait irresponsable de programmer des dépenses nouvelles.

Le Président de la République a d’ailleurs lui-même déclaré devant le Conseil économique, social et environnemental, le CESE, que « la croissance ne naîtra pas de dépenses publiques supplémentaires au moment où les États connaissent un endettement élevé ». Monsieur le Premier ministre, il n’échappe à personne que vos dépenses nouvelles sont au...

Laissez tomber ces marqueurs au nom de la raison d’État, notamment votre stupide taxation à 75 % des revenus élevés.

Cette mesure a déjà donné son meilleur bénéfice en réduisant le score du Front de gauche au premier tour de l’élection présidentielle !

Certes, des réformes sont toujours à imaginer et des progrès à réaliser, mais à condition que les propositions nouvelles soient réalistes, qu’elles soient le fruit d’une réflexion et d’une discussion. L’enjeu de l’emploi mérite mieux que l’annonce de la création de 150 000 emplois d’avenir. On ne fera pas deux fois aux collectivités territoria...

L’enjeu de l’éducation mérite mieux que l’annonce faite un jour, puis aussitôt démentie le lendemain, du retour à la semaine de cinq jours. Si M. Peillon avait toujours été un élu local, il se serait posé un certain nombre de questions avant de faire une telle annonce et il nous les aurait posées !

L’enjeu de la sécurité et de la justice mérite mieux que les premières mesures annoncées, qui témoignent d’une vision naïve de la délinquance et d’un retour au laxisme, …