Les amendements de Jean-Claude Gaudin pour ce dossier

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À titre d’exemple – je me suis fait communiquer ces chiffres ce matin –, Marseille subira une baisse de 8 millions d’euros de sa dotation globale de fonctionnement. Monsieur le Premier ministre, vous vous rendez compte que, si nous voulons conserver le niveau de développement de nos territoires, cette mesure implique une hausse des impôts loca...

… mais aussi pour l’entretien des équipements. Plus généralement, il reste des points importants à trancher en matière de décentralisation. Chacun sait qu’il faut continuer à réformer notre organisation territoriale. Nous avions tenté de le faire, …

Cette réforme passe notamment par la répartition des compétences et la question, que vous avez évoquée, monsieur le Premier ministre, de la cohabitation entre les régions et les départements. Je pense aussi à la place de la commune et au développement de l’intercommunalité. Je précise, mais vous l’avez déjà compris, que nous sommes profondémen...

M. Jean-Claude Gaudin. D’ailleurs, pour supprimer le département, il vous faudra passer par une réforme constitutionnelle, qui requiert d’obtenir la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés par le Congrès. Or vous ne l’avez pas !

En outre, je crois me souvenir que le Président de la République, à l’occasion de ses vœux à Tulle, le 18 janvier dernier, s’était prononcé contre cette suppression.

Chiche, monsieur Carrère ! Vous verrez, vous n’allez pas être déçu du résultat. Le deuxième principe repose sur la création de grandes régions à taille européenne. Le troisième principe, enfin, s’attache au respect de la subsidiarité entre les communes et les intercommunalités. Mais il ne faudrait pas que cette réforme de structure soit le b...

Sera-t-elle celle de la vérité dite aux Français ou du déni de réalité perpétuel ? Le rôle des sénatrices et des sénateurs du groupe UMP est de représenter les Français qui n’ont pas voté pour le Président de la République et pour sa majorité parlementaire, mais aussi tous les Français déçus, en colère, exaspérés. Sachez cependant, monsieur l...

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs les ministres, mes chers collègues, nos concitoyens ont choisi un nouveau Président de la République et une nouvelle majorité.

Ce choix démocratique s’impose à tous et détermine le rôle de chacun. À nous, l’UMP et le centre, l’opposition républicaine. À vous, la responsabilité du gouvernement de la France, toute la responsabilité, parce que vous avez toutes les clés : la Présidence de la République, le Gouvernement, l’Assemblée nationale et le Sénat.

Nous avons écouté le candidat socialiste pendant la campagne électorale et « tout ce qu’il avait oublié de nous dire ». Et, hier, nous avons écouté votre déclaration de politique générale, monsieur le Premier ministre. Nous regrettons de vous dire que nous en sommes toujours réduits au doute, à l’interrogation et à l’inquiétude pour les cinq an...

Ils veulent la sécurité face au risque, face à tous les risques, ceux de la délinquance, mais aussi ceux des atteintes à l’environnement et à l’avenir. Ces attentes ne sont pas nouvelles, mais elles ont été renforcées par toutes vos promesses. D’autant que vous n’avez lésiné ni sur les critiques du Président et du gouvernement précédents…

… ni sur les affirmations, voire les rodomontades quant à votre capacité de faire beaucoup mieux. Mais aujourd’hui, votre première responsabilité, à partir de votre déclaration de politique générale, est de refermer le temps des élections. Cela signifie d’abord qu’il faut mettre un terme à ce « concours d’inélégances » vis-à-vis de l’ancien Pr...

Et vous n’y parviendrez pas si votre premier souci est de défaire, par pure idéologie, ce que la précédente majorité a construit, …

… ou de dire, comme l’a fait récemment M. le ministre de l’économie, que « l’UMP n’a rien foutu », et de continuer à réciter par cœur les strophes du programme électoral socialiste.

Nous savons trop les règles du genre : une collection de promesses, un chapelet de poncifs, un feu d’artifice d’illusions, beaucoup d’annonces, des contresens ; mais aussi, désormais, des silences majeurs. Dans votre déclaration de politique générale, vous n’avez pas échappé à la reprise de ces 60 propositions. C’est déjà beaucoup moins que le...

Cela étant, avec le recul, j’avoue que j’ai de l’estime pour Pierre Mauroy, avec qui vous avez en commun, je pense, nombre de qualités. En 1983, s’il n’avait pas été un Premier ministre responsable, et sans Jacques Delors, la France serait sortie du système monétaire européen, et nous n’aurions pu mettre en place ni le marché unique ni l’euro.

Aujourd’hui, si la France mène une politique à contresens de l’Europe, elle risque de sortir de l’euro. J’espère, monsieur le Premier ministre, que vous ne serez pas le chef d’un gouvernement qui nous placera dans cette situation.

Monsieur le Premier ministre, je l’ai dit, votre victoire vous oblige. Votre obligation est de regarder les réalités en face et de les expliquer aux Français. La réalité, c’est la crise, une crise très grave qui vous contraint terriblement. Face à cette crise française et européenne, une course de vitesse est engagée par notre pays contre le d...

La situation de la France et des Français ne peut désormais être ni appréhendée ni décidée à l’intérieur des frontières de notre « cher et vieux pays ».

La dimension hexagonale n’existe plus, comme en témoigne, depuis un mois et demi, l’agenda international du Président de la République. Il a en effet passé davantage de temps dans les sommets internationaux qu’à Paris, …