Les amendements de Jean-Guy Branger pour ce dossier

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M. Jean-Guy Branger. Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je voudrais tout d’abord remercier très chaleureusement le président de la commission des affaires étrangères, M. Josselin de Rohan, d’avoir pris l’heureuse initiative d’organiser au Sénat un débat sur la politique étrangère de la France.

Il s’agit d’une question majeure, d’une question qui concerne l’avenir de notre pays et de sa capacité d’influence dans la gestion des affaires du monde. Dans cette action, vous ne ménagez pas votre peine, monsieur le ministre. Toutes les études d’opinion et les sondages le montrent clairement : d’un côté, les Français semblent se méfier du mo...

Cela est particulièrement vrai en matière diplomatique, tant les contraintes sont nombreuses et variées. À mon sens, une politique étrangère rationnelle suppose à la fois une vision du monde et une vision de la France dans le monde. Que peut-elle en attendre ? Que peut-elle y faire ? Dans nombre de cas, il y a une prime à celui qui voit clair ...

Avoir une politique étrangère, cela consiste d’abord à penser : il ne suffit pas d’avoir une volonté, il faut savoir ce que l’on veut ; et nous savons que le monde actuel a davantage besoin que chacun soit lui-même et assume ses choix. Depuis que je suis parlementaire – cela fait maintenant quelques années ! –, j’ai toujours été très surpris d...

Malgré le petit coup de clairon rituel sur « le rôle mondial de la France », je n’y décèle ni vue d’ensemble ni projet. J’observe également que nos dirigeants – ainsi que les médias – ne replacent jamais les sujets d’actualité dans une conception un tant soit peu générale, ou ne le font que rarement, … et que personne ne se préoccupe de la leur...

Je pense que la politique étrangère de la France doit se jouer à trois niveaux : national, européen et international. Sur le plan interne, le deuxième réseau diplomatique et consulaire du monde connaît des difficultés financières qu’il ne faut pas nier : une réflexion et une réforme doivent être menées au nom de l’efficacité. Nous disposons su...

Il s’agit d’un axe majeur de notre diplomatie qui ne saurait être remplacé et dont l’affaiblissement ne saurait être compensé. Soyez-en convaincus, mes chers collègues : sans l’Allemagne, la France ne peut espérer rallier ses partenaires ou d’autres États extérieurs à l’Union à ses initiatives diplomatiques. C’est ce que certains appellent notr...

Le volontarisme politique existe ; il faut s’en féliciter. Il doit nous permettre de trouver, avec cohérence et habileté, une nouvelle marge de manœuvre. Ma conviction profonde est que, cette marge de manœuvre, il nous faut la chercher dans la mise en place d’une véritable politique étrangère européenne. Le bilan de la politique étrangère euro...

Ainsi, depuis la chute du mur de Berlin, sur les grands sujets de la guerre et de la paix, de la démocratie, du développement, rien n’aurait été différent dans le monde sans l’Union et son « club de gentils membres ». Il est donc temps pour l’Union de prendre en charge sa défense et sa sécurité, d’affirmer avec force une politique étrangère co...