Photo de Jean-Pierre Raffarin

Interventions en hémicycle de Jean-Pierre Raffarin


7946 interventions trouvées.

Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, nous rentrons de notre mission annuelle à l’ONU, où nous avons rencontré une dizaine d’ambassadeurs des grands pays. Or depuis que je fais de la politique, je n’ai jamais vu une situation internationale aussi dégradée. Le Conseil européen va se tenir à un moment où la me...

La situation est d’une extrême gravité. Outre les multiples foyers d’explosion, il faudrait mentionner tous les foyers que l’Histoire nous a montrés ; parfois, ce sont tout simplement des foyers de stupidité. Regardons aujourd'hui le monde ! Voyons ce qui se passe au Levant ou en Libye ! Songeons aux menaces qui pèsent sur ce pays frère – je d...

Il faut bien voir où est le mal. Le mal, ce n’est pas le réfugié ; le mal, c’est la guerre ! Pour nous, c’est cela le plus grave !

Dans ce contexte, le monde s’arme de plus et plus, et les tensions se multiplient. Et, pendant ce temps, M. Trump remet en cause les trois bonnes nouvelles que nous avaient apportées les mois précédents : l’accord de Paris, dans le cadre de la COP21 ; l’accord nucléaire avec l’Iran ; la nomination d’un nouveau secrétaire général de l’ONU, Antó...

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, Daech, Brexit, Trump : trois ruptures stratégiques qui nous propulsent dans une ère d’instabilité. Tous les repères de « l’ordre international » prévalant depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale semblent aujourd’hui vaciller dans un grand désordre. À l’heure de l’ém...

J’ai pu y constater que Bercy n’appliquait pas toujours les décisions prises. Je vous rappelle d’ailleurs que la commission des affaires étrangères du Sénat a même dû faire un contrôle sur pièces et sur place pour s’assurer du respect des décisions prises en conseil de défense.

Une nouvelle trajectoire de dépenses a été tracée dans un rapport remis au Parlement par le Gouvernement, le mois dernier, pour la période 2017–2019. Cela va dans la bonne direction, mais les ressources correspondantes ne sont définies que pour 2017 ! Nous avons quatre séries d'inquiétudes pour l’avenir. Première préoccupation : la solidité d...

C’est la cause d’une grande fragilité pour notre pays, un pays pourtant en guerre. Comme chaque année, il faudra couvrir les surcoûts nets d'opérations extérieures et intérieures, soit au total 830 millions d'euros. À ce stade, je le reconnais, monsieur le secrétaire d'État, le projet de collectif budgétaire déposé la semaine dernière ouvre b...

M. Jean-Pierre Raffarin, président de la commission des affaires étrangères. … portons progressivement son budget à 2 % du PIB. Mais notre esprit de défense est gaulliste, c’est la dissuasion, c’est-à-dire nous renforcer pour faire la paix.

Monsieur le président, monsieur le ministre, je vous remercie d’avoir permis la tenue de ce débat sur une question qui nous préoccupe beaucoup. Depuis que je m’intéresse aux affaires internationales, je ne suis pas sûr d’avoir déjà observé une situation aussi dégradée partout dans le monde. Au fond, le Levant concentre en quelque sorte toutes ...

Dans ce contexte, nous devons évidemment assumer nos responsabilités. Nous apprécions les efforts qui sont faits pour que l’action de la France soit puissante, notamment sur le terrain humanitaire. Nous apprécions également la volonté que vous avez manifestée, monsieur le ministre, dans le dialogue avec les Russes, d’abord, et avec les Américai...

M. Jean-Pierre Raffarin, président de la commission des affaires étrangères. Il n’y aura pas de solution sans ce grand pays qu’est la Russie ! Il ne nous appartient pas de juger en permanence les dirigeants de ce grand pays.

Bien sûr, nous ne pouvons accepter ce qui se passe à Alep ! Bien sûr, nous condamnons sans réserve les bombardements russes, mais nous avons conscience que, pour aboutir à la paix, nous devons discuter avec la Russie, tout comme avec les États-Unis qui, après avoir été avec nous sur la ligne de départ, se sont très vite retirés, nous plaçant da...

M. Jean-Pierre Raffarin, président de la commission des affaires étrangères. Les désordres du monde sont lourds de menaces auxquelles nous devons nous préparer à faire face. N’oublions jamais que, face à ces menaces, la parole de la France doit être inspirée par la volonté d’indépendance nationale, mais aussi par la volonté de paix !