Interventions de Marie-Hélène Des Esgaulx

Il faudrait qu’elle soit aussi celle du Gouvernement !

Ma question s'adresse à M. le Premier ministre.

Monsieur le Premier ministre, en ayant massivement augmenté les impôts depuis juillet 2012, sans ligne directrice, vous avez fait naître un sentiment d’incompréhension, voire de refus de l’impôt. Notre économie et nos concitoyens souffrent aujourd’hui de ces hausses d’impôts, de ce matraquage fiscal qui ne devait concerner que les riches, mais...

Tout le monde souffre des mesures économiques contradictoires que vous prenez !

En annonçant, sans préparation, une remise à plat de la fiscalité, vous ne faites qu’aggraver la confusion et accroître les risques d’effets très négatifs sur notre économie, du fait de l’instabilité que vous créez et que présagent les acteurs économiques.

Mme Marie-Hélène Des Esgaulx. Monsieur le Premier ministre, n’est-il pas temps de nous munir d’un système fiscal qui soit lisible, cohérent, …

… qui s’inscrive dans la durée et qui soit coordonné à ceux de nos partenaires européens ?

Parce que notre économie a besoin, avant tout, de stabilité et de confiance, nous voudrions savoir, monsieur le Premier ministre, quelle est votre méthode. Quel est le calendrier de la réforme ?

Mme Marie-Hélène Des Esgaulx. Quelle est sa logique d’ensemble ?

Et pour quels impôts ?

La fiscalité locale serait, paraît-il, traitée ultérieurement, …

… dans dix ans, dit-on ! Pourquoi la fiscalité environnementale est-elle traitée à part ?

Mme Marie-Hélène Des Esgaulx. Peut-être ne sera-t-elle pas traitée du tout ! Je pense ainsi à l’écotaxe.

Monsieur le Premier ministre, nous regrettons d’ores et déjà que vous ne placiez pas cette réforme au service de la compétitivité de nos entreprises, …

… seules sources de création d’emplois durables, ni sous le signe d’une nécessaire réduction de la dépense publique.

Mme Marie-Hélène Des Esgaulx. Je vous le dis, la seule réforme fiscale possible aujourd’hui, c’est la réduction de nos impôts !

Je parle des vôtres !

Tout va très bien, en somme, monsieur le ministre !

Ce serait inutile : ils ont déjà peur !

Rendez-vous au mois de mars prochain !