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Le problème, c'est que les agriculteurs n'ont rien dit pendant des années. Il existait une espèce d'omerta qui s'est traduite par une absence de remontées d'information et qui rend très difficile d'apporter la preuve d'un lien de causalité.
Si certaines substances ont été retirées du marché, c'est bien parce qu'elles étaient considérées comme dangereuses, ce qui accrédite tout de mémé l'idée que leur utilisation a pu favoriser les maladies, surtout à une époque où les équipements de protection étaient bien moins utilisés qu'aujourd'hui.
Face aux industriels, estimez-vous que la puissance publique dispose, à travers votre agence, de suffisamment de moyens ?
Cela signifie-t-il que vous ne subissez pas de pressions ?
Vos évaluations prennent-elles en compte des critères de rentabilité économique des produits ? Pascale Robineau. - Non, pas du tout, bien que nous examinions quelle est l'efficacité des produits.
Y a t il eu d'autres travaux depuis 2008 ?
Mais que serait une preuve définitive ?
Qu'en est-il des effets « cocktail » ?
Que pensez-vous du fait que les études avant mise sur le marché soient réalisées par les industriels ?
Que pensez-vous de l'étude AGRICAN ?
Elle a été très critiquée : non prise en compte de certaines catégories, les salariés agricoles par exemple, périmètre d'investigation limité à certains départements... En dépit de cela, l'étude conclut que les agriculteurs sont en meilleure santé que le reste de la population.
La moitié de la cohorte n'utilise pas de produits phytosanitaires.
Mais la communication porte sur les chiffres agrégés de toute la cohorte, non sur les seuls agriculteurs exposés aux pesticides.
Dans ma région viticole, on parle beaucoup des cancers induits par l'utilisation des produits phytosanitaires.
Professeur, je vous remercie des explications que vous nous avez apportées.
Pouvez-vous détailler vos financements ?
Vous nous direz où ils se trouvent ?
Pour informer les producteurs, passez-vous par les chambres d'agriculture ?
Ces produits sont dangereux, surtout si ceux qui les utilisent ne sont pas informés et formés ! Pourquoi ne l'ont-ils pas été plus tôt ?
Combien d'agriculteurs atteignez-vous ainsi ?