Interventions de Nicole Bonnefoy

Les agriculteurs sont-ils plus sensibilisés à la dangerosité des produits ? Demandent-ils plus souvent des produits alternatifs aux pesticides ?

Cela me gêne toujours terriblement de voir écrit : « substances toxiques, très toxiques, cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction », comme s'il suffisait de payer une redevance élevée. Cela ne devrait pas exister et ce droit à polluer me pose question.

Utilise-t-on des produits phytopharmaceutiques dans les silos ?

Vos salariés sont-ils protégés ?

Quand un agriculteur vous livre du grain avec des insectes, le prix payé est-il inférieur ?

Qu'en est-il du personnel administratif ?

Ou pendant le voyage ?

Les céréales dont vous nous avez parlé sont-elles destinées à l'alimentation humaine ou animale ?

Lorsque ces céréales arrivent à destination, peuvent-elles subir d'autres traitements, avant d'être transformées ?

Que faites-vous alors ?

Existe-t-il une structure nationale ?

Comment est-il financé ?

L'initiative revient donc aux éleveurs. Comment la développer ?

Combien votre réseau compte-t-il d'éleveurs ?

Parmi les agriculteurs qui s'installent, certains proviennent de couches sociales autres qu'agricoles.

Que pensez-vous du Certiphyto ?

Toute la société en parle ! Certains agriculteurs sont gravement atteints. C'est notoire.

C'est officiellement reconnu.

Une expérience réalisée par l'INRA prouve que l'on peut réduire de 30 % des intrants utilisés.

En pratique, les saisonniers sont-ils amenés à épandre les pesticides sur les cultures ?