Photo de Nicole Bonnefoy

Interventions de Nicole BonnefoyLes derniers commentaires sur Nicole Bonnefoy en RSS


1982 interventions trouvées.

Toute l'information remonte-t-elle aux caisses ? Pr. Patrick Choutet. - Par définition, nous ne pouvons nous appuyer que sur les déclarations.

Le tabou sur les effets des pesticides commence à être levé chez les agriculteurs, ce qui est une bonne chose, vu l'omerta qui sévissait auparavant. Néanmoins, en tant que sénateur de la Charente, j'ai à l'esprit le parcours du combattant d'un agriculteur, M. Paul François. Pour obtenir la reconnaissance de sa maladie professionnelle, il a dû e...

Comment décide-t-on de l'évolution de ses tableaux ? Dr. Yves Cosset. - En fonction des avancées de la science. Vous avez tous en tête l'exposition à l'amiante et ses effets différés, avec des mésothéliomes se déclarant parfois une quarantaine d'années après l'exposition. D'où, pour chaque tableau, la nécessité de préciser ses dates de créatio...

La MSA lance-t-elle des alertes ? Pr. Patrick Choutet. - Toutes nos constatations sont publiques.

Quelles sont les filières les plus exposées aux pesticides ? Dr. Yves Cosset. - Nous vous transmettrons les données. Dans l'arboriculture, il faut compter 40 à 50 traitements par an ; dans la viticulture également. S'agissant des alertes et de la MSA, je rappelle que nous avons, de notre propre chef, lancé une étude sur l'arsenic, très utilis...

Oui, les agriculteurs doivent se former pour mieux se protéger. Reste que les produits phytosanitaires passent dans le sol et dans l'air. Dans ces conditions, comment la nature peut-elle s'en prémunir ? A travers elle, c'est toute la biodiversité et, donc, l'homme qui est mis en danger.

Le plan Phyt'attitude de la MSA demande aux agriculteurs de se protéger. Mais il est insupportable de rester toute une journée dans la cabine d'un tracteur, harnaché comme un cosmonaute ! Du coup, les agriculteurs ne se protègent pas, ou mal, contre des produits chimiques polluants et dangereux.

N'oublions pas le risque lié à la volatilité, a fortiori quand il y a des habitations à proximité.

Êtes-vous en contact avec les producteurs de produits phytosanitaires ? Vous démarchent-ils ?

Le plan Ecophyto 2018 prévoit une baisse de 50% de l'utilisation des produits phytosanitaires...

C'est l'objectif. Sentez-vous les agriculteurs motivés ? Observez-vous une volonté de réduire l'utilisation de pesticides, de développer les méthodes alternatives ? Les mentalités évoluent-elles ?

Ces fermes peuvent donc mettre en place des méthodes alternatives ?