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...ropéenne que certains souhaiteraient lui offrir seront surtout au cœur des discussions entre chefs d'État et de gouvernement cette semaine, compte tenu des menaces de blocage agitées par la Hongrie. À cet instant, mon propos pourra paraître iconoclaste à certains. En effet, on présente en général le soutien à l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne, ou en tout cas à l'ouverture formelle de négociations d'adhésion, comme allant de soi et ne rencontrant d'opposition que chez tel ou tel dirigeant plus ou moins provocateur et infréquentable, comme le serait Viktor Orbán. Pour ma part, je me pose la question suivante : à quelques mois d'élections européennes importantes, pensez-vous vraiment, madame la secrétaire d'État, que notre opinion publique soit si évidemment acquise à un nouvel élargisseme...
...’exercice : le Royaume-Uni perd toute une série d’avantages liés à sa participation aux politiques et programmes de l’Union, ainsi qu’à tout le réseau des accords internationaux conclus par l’Union au fil des années ; et l’Union européenne, quant à elle, « pèse moins lourd » à vingt-sept qu’à vingt-huit et se retrouve flanquée d’un nouveau concurrent et d’un partenaire difficile à ses portes. La négociation de l’accord bilatéral de commerce et de coopération a donc essentiellement consisté en un exercice de limitation des dégâts. Il n’a pas été facile et, à plusieurs reprises, les deux parties se sont fait peur en voyant approcher la terrifiante possibilité d’une « chute de la falaise » – cliff edge –, c’est-à-dire d’un no deal. L’accord obtenu est un accord d’association assez classi...