126 interventions trouvées.
La tuberculose se développe à nouveau, certains services hospitaliers doivent fermer par crainte de la contagion... Qu'on puisse conseiller d'abandonner les dernières obligations de vaccination serait une nouvelle erreur fort dommageable. Ma commune coopère avec un petit village proche de Niamey, au Niger. Des enfants sont venus en France pour y être opérés. En leur absence, une épidémie de rougeole s'est déclarée. Quand ils sont rentrés chez eux, ils n'ont retrouvé aucun de leurs copains : il ne restait plus un seul enfant à part eux. Le suivi de la vaccination est fondamental. Un ca...
...tion de l'Eprus, l'établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires, sera insérée dans le rapport public annuel qui doit être publié la semaine prochaine. Privilégiant une approche chronologique, la Cour consacre les trois premières parties de son rapport aux dispositions prises avant la vague épidémique, aux contrats d'acquisition de vaccins et au déroulement de la campagne de vaccination, tandis que la quatrième présente le bilan financier de cette campagne. Afin de faire mieux ressortir les complémentarités et les convergences entre ce rapport et celui de la commission d'enquête du Sénat sur la grippe H1N1, je présenterai d'abord les constats et les observations de la Cour portant sur la gestion de la crise et l'organisation de la campagne de vaccination, puis ceux relatifs aux...
...contrats. La Cour constate que la résiliation d'une partie des commandes a permis une importante économie mais que cette résiliation aurait dû être plus rapide et plus importante. Cependant, comme Didier Houssin l'avait dit à mi-mot, le Gouvernement a craint une interruption immédiate des livraisons. On était au début du pic de la pandémie et au moment de l'éphémère affluence dans les centres de vaccination : le doute était permis. La discussion de la loi de financement de la sécurité sociale nous a donné l'occasion de prendre la mesure du sur-financement de l'Eprus par l'assurance maladie, que le rapport critique à juste titre et que le Parlement a sanctionné en supprimant la dotation pour 2011 de l'assurance maladie à l'Eprus. La loi de financement a aussi permis de réajuster la contribution de l...
... qu'il faut s'appuyer sur l'ensemble du corps médical, sauf à provoquer une réaction des médecins comme de leurs patients - on se rappelle qu'il avait été expliqué qu'on ne pouvait donner de multidoses aux médecins parce qu'ils n'avaient pas de réfrigérateur dans leur cabinets ! L'efficacité de l'implication des médecins a pu être mesurée avec le vaccin antipneumococcique pour lequel le niveau de vaccination est passé de 200 000 personnes à un million.
...a grippe sans s'en rendre compte, il était donc difficile de séparer les malades et ceux qui ne l'étaient pas. Plus généralement, je ne suis pas d'accord pour dire que la contagion a lieu dans les cabinets médicaux : elle se développe aussi chez le boulanger, au supermarché, dans le métro. Le port du masque et le lavage de main auraient plus d'effets. Certains rapports préconisent de commencer la vaccination par les hôpitaux en considérant que c'est précisément l'endroit où la contamination est potentiellement la plus aiguë.
Ce n'est pas le cas. Je précise que, cette année, le vaccin saisonnier intègre la souche du H1N1 et que cette vaccination est utile.
En effet, et cela semble malheureusement confirmer a posteriori les craintes de la commission d'enquête, qui s'inquiétait d'un possible renforcement des préventions à l'égard de la vaccination.
...i et Novartis de 2005 contenaient-ils déjà des clauses de responsabilité de l'Etat équivalentes à celles des avenants et contrats de 2009 ? Ces clauses pouvaient-elles légalement déroger aux dispositions de la loi française et des textes communautaires ? - Les contrats de 2005 portaient sur la fourniture de « traitements » pouvant correspondre à une ou deux doses de vaccin H5N1, car le schéma de vaccination était alors incertain. Le schéma de vaccination H1N1 étant tout aussi incertain lors de la conclusion en 2009 des avenants à ces contrats et des contrats Baxter et GSK, pourquoi les commandes ont-elles été exprimées en doses de vaccins ? - Les calendriers purement indicatifs de livraison prévus par les contrats laissaient-ils le moindre recours à l'administration en cas de retards anormaux ou de...
...i et Novartis de 2005 contenaient-ils déjà des clauses de responsabilité de l'Etat équivalentes à celles des avenants et contrats de 2009 ? Ces clauses pouvaient-elles légalement déroger aux dispositions de la loi française et des textes communautaires ? - Les contrats de 2005 portaient sur la fourniture de « traitements » pouvant correspondre à une ou deux doses de vaccin H5N1, car le schéma de vaccination était alors incertain. Le schéma de vaccination H1N1 étant tout aussi incertain lors de la conclusion en 2009 des avenants à ces contrats et des contrats Baxter et GSK, pourquoi les commandes ont-elles été exprimées en doses de vaccins ? - Les calendriers purement indicatifs de livraison prévus par les contrats laissaient-ils le moindre recours à l'administration en cas de retards anormaux ou de...
a jugé que la démarche était intéressante. Si on s'était rendu compte que la poursuite de la vaccination était inutile, aurait-on pu revenir en arrière ? On avait passé des commandes fermes.
a jugé que la démarche était intéressante. Si on s'était rendu compte que la poursuite de la vaccination était inutile, aurait-on pu revenir en arrière ? On avait passé des commandes fermes.
...munité cellulaire qui expliquent le caractère généralement bénin de la grippe A et le nombre des cas asymptomatiques. Ne faudrait-il donc pas développer les recherches sur l'immunité croisée au niveau cellulaire ? Peut-on également continuer de se satisfaire d'une mesure incertaine de l'efficacité des vaccins ? Ne faudrait-il pas, par conséquent, mener aussi des recherches sur l'efficacité de la vaccination antigrippale ?
...munité cellulaire qui expliquent le caractère généralement bénin de la grippe A et le nombre des cas asymptomatiques. Ne faudrait-il donc pas développer les recherches sur l'immunité croisée au niveau cellulaire ? Peut-on également continuer de se satisfaire d'une mesure incertaine de l'efficacité des vaccins ? Ne faudrait-il pas, par conséquent, mener aussi des recherches sur l'efficacité de la vaccination antigrippale ?
s'est ensuite félicité du succès des incitations au développement de la vaccination antipneumococcique. Selon le directeur général de la CNAM, le nombre de vaccinations antipneumococciques a quintuplé en 2009 - ce qui prouve d'ailleurs que les médecins généralistes savent promouvoir des actions de prévention. Il a souhaité savoir si la ministre continuerait à encourager cette vaccination. Il s'est également demandé comment restaurer la confiance en la vaccination, que l'épisod...
s'est ensuite félicité du succès des incitations au développement de la vaccination antipneumococcique. Selon le directeur général de la CNAM, le nombre de vaccinations antipneumococciques a quintuplé en 2009 - ce qui prouve d'ailleurs que les médecins généralistes savent promouvoir des actions de prévention. Il a souhaité savoir si la ministre continuerait à encourager cette vaccination. Il s'est également demandé comment restaurer la confiance en la vaccination, que l'épisod...
a remarqué que le HCSP s'était néanmoins prononcé contre la vaccination obligatoire du personnel hospitalier, prévue par la loi, M. François Autain, président, rappelant que cette mesure était issue d'un amendement du Sénat, sur lequel le comité technique des vaccinations avait eu des réticences.
a remarqué que le HCSP s'était néanmoins prononcé contre la vaccination obligatoire du personnel hospitalier, prévue par la loi, M. François Autain, président, rappelant que cette mesure était issue d'un amendement du Sénat, sur lequel le comité technique des vaccinations avait eu des réticences.
La ministre est ensuite revenue, en réponse à une question de M. Alain Milon, rapporteur, sur l'évolution des sondages. On constate une diminution des intentions de vaccination en octobre et une remontée fin novembre. Ces mouvements s'expliquent par une active campagne incitant à la méfiance vis-à-vis de la vaccination et par la constatation que l'épidémie sera moins sévère que prévu. La remontée de novembre s'explique par l'arrivée effective de la grippe et par la mutation du virus en Norvège.
La ministre est ensuite revenue, en réponse à une question de M. Alain Milon, rapporteur, sur l'évolution des sondages. On constate une diminution des intentions de vaccination en octobre et une remontée fin novembre. Ces mouvements s'expliquent par une active campagne incitant à la méfiance vis-à-vis de la vaccination et par la constatation que l'épidémie sera moins sévère que prévu. La remontée de novembre s'explique par l'arrivée effective de la grippe et par la mutation du virus en Norvège.
a observé que plusieurs personnes avaient affirmé devant la commission d'enquête que le risque lié à l'apparition d'un nouveau virus de type H1N1 était qu'il mute et conduise à une deuxième vague meurtrière comme le virus de la grippe espagnole. Quelle était son opinion à ce sujet, en tant qu'immunologiste ? Pensait-il que la vaccination contre le A(H1N1)v aurait pu protéger contre le A(H1N1)v muté ? Une mutation du virus l'aurait-elle nécessairement rendu plus virulent ?