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L'accord avec la Turquie me semble nécessaire, car il ouvre la possibilité d'une gestion dans la durée des flux migratoires. Une fois ratifié par les États membres, les 300 ou 400 000 réfugiés qui seront admis dans l'Union européenne au cours des douze mois à venir devront être répartis entre les vingt-huit. Compte tenu des difficultés rencontrées par le premier accord de répartition, une gestion entièrement partagée est nécessaire. La coopération avec l'Iran est, comme vous le dites, nécessaire pour faciliter l'intervention humanitaire sur le terrain en Syrie. Ces situations implique...
L'accord avec la Turquie me semble nécessaire, car il ouvre la possibilité d'une gestion dans la durée des flux migratoires. Une fois ratifié par les États membres, les 300 ou 400 000 réfugiés qui seront admis dans l'Union européenne au cours des douze mois à venir devront être répartis entre les vingt-huit. Compte tenu des difficultés rencontrées par le premier accord de répartition, une gestion entièrement partagée est nécessaire. La coopération avec l'Iran est, comme vous le dites, nécessaire pour faciliter l'intervention humanitaire sur le terrain en Syrie. Ces situations implique...
...urs qui influencent les mouvements que nous observons sont multiples. On connaît le nombre de demandes d'entrée mais le nombre d'installations réelles sur le territoire de l'Union européenne est plus difficile à évaluer. La croissance naturelle de la population française est de 350 000 personnes par an, le solde migratoire de plus de 100 000. Le pays semble l'absorber sans crise. La situation des réfugiés doit être bien distinguée de celle des autres migrants. La France est signataire depuis 64 ans d'un accord international l'obligeant légalement à accueillir des réfugiés, radicalement distincts des autres migrants. Sans émettre le moindre doute sur l'impartialité des juridictions, avec 70 % de demandes ne remplissant pas les conditions, le taux de sélection de la France est bien supérieur à celu...