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En tant qu'émetteurs ou investisseurs, les banques et les assurances sont extrêmement concernées par les agences de notation. Elles font du lobbying auprès de Bruxelles, pour faire connaître leur point de vue. De plus, la Commission européenne est en train de rédiger un règlement pour encadrer l'activité de ces agences. Nous aimerions connaître vos positions sur toutes ces questions.
Les investisseurs souhaitent être informés sur la qualité des produits qu'ils achètent, ce qui est bien normal. Les émetteurs peuvent être soupçonnés de chercher à se présenter de façon séduisante : les investisseurs veulent avoir des assurances.
...as être agressif, même si nous avons peu de sympathie envers les agences de notation. Comment se « désintoxiquer » de la notation ? Cela paraît impossible tant les marchés obligataires sont devenus importants. Au lieu d'avoir recours aux prêts bancaires, les entreprises se financent de plus en plus sur des marchés des capitaux mondialisés ; en conséquence, les investisseurs se sont éloignés des émetteurs. Les agences de notation délivrent une sorte de certification. Le défaut, qui était une réalité pour les particuliers et les entreprises, se concrétise pour les Etats avec l'Argentine hier et, peut-être, aujourd'hui, la Grèce. Les collectivités locales, qui ignoraient il y a quelques années les agences de notation, vont devoir -pour les plus importantes d'entre elles- faire appel à leurs servic...
...à une situation de junk bonds ; lorsque, à l'occasion de la faillite de Lehman Brothers, les agences se contentent de nous dire qu'elles ne pouvaient pas croire que cela arriverait, en vertu du too big to fail ; lorsque, pour Enron, elles se réfugient derrière la fausseté des informations, on ne peut que s'interroger sur leur sens des responsabilités. S'interroger aussi sur la responsabilité des émetteurs ou des banques d'affaires ? Les agences ne sont pas dans la situation d'un éleveur qui, en se contentant du pedigree d'un cheval, devrait savoir s'il va gagner le prix de l'Arc de Triomphe...
...à une situation de junk bonds ; lorsque, à l'occasion de la faillite de Lehman Brothers, les agences se contentent de nous dire qu'elles ne pouvaient pas croire que cela arriverait, en vertu du too big to fail ; lorsque, pour Enron, elles se réfugient derrière la fausseté des informations, on ne peut que s'interroger sur leur sens des responsabilités. S'interroger aussi sur la responsabilité des émetteurs ou des banques d'affaires ? Les agences ne sont pas dans la situation d'un éleveur qui, en se contentant du pedigree d'un cheval, devrait savoir s'il va gagner le prix de l'Arc de Triomphe...
Même les émetteurs ne les comprennent pas !
Même les émetteurs ne les comprennent pas !
Je ne mets pas en doute les qualités personnelles des analystes, mais dans quel esprit travaillent-ils ? Est-il normal que les agences soient sollicitées par les émetteurs ? C'est un peu comme si Miss Venezuela payait pour l'élection de Miss Monde... Pourquoi les investisseurs ne paient-ils pas plutôt ?
Je ne mets pas en doute les qualités personnelles des analystes, mais dans quel esprit travaillent-ils ? Est-il normal que les agences soient sollicitées par les émetteurs ? C'est un peu comme si Miss Venezuela payait pour l'élection de Miss Monde... Pourquoi les investisseurs ne paient-ils pas plutôt ?