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Interventions sur "l’enseignement" de Béatrice Gosselin


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...22. Il n’en reste pas moins que les suppressions de postes fragilisent les possibilités de remplacements de courte durée et ont un impact sur la participation des enseignants à la formation continue. Le deuxième point insatisfaisant, qui s’ajoute à la baisse du nombre de postes, est la crise préoccupante du recrutement. On constate une tendance à la baisse du nombre des candidats aux concours de l’enseignement, avec 3 700 postes non pourvus pour les concours de 2022, mais également une augmentation constante du nombre de démissions dans la profession. Il y a plusieurs raisons à ce manque d’attractivité du métier. En plus de la rémunération peu séduisante, on peut évoquer le manque de reconnaissance sociale des enseignants, ainsi que leur sentiment d’isolement et d’absence de soutien devant les difficu...

...ier le manque d’enseignants, 20 % des postes étaient confiés à des contractuels. La politique de recrutement, largement relayée par la presse, proposait quatre jours de formation avant une affectation. Or ce métier exigeant ne s’apprend pas en quelques jours ! En outre, les modalités de formation ne sont pas réellement explicitées, alors que celle-ci est absolument nécessaire et que la qualité de l’enseignement et de la pédagogie d’un professeur sont des points essentiels pour la réussite des élèves. Enfin, reste le problème de la mobilité des enseignants. Les affectations après l’obtention du concours des néo-titulaires sont souvent éloignées du lieu de résidence. Parfois, des contractuels renoncent même à passer le concours pour avoir la certitude de rester dans leur établissement.

...nvaincre de l’excellence de leur enseignement et peinent à recruter. Ces établissements, déjà présents sur nos territoires, devraient pourtant être complémentaires avec d’autres centres de formation et non en concurrence directe. Alors, madame la ministre, quelles mesures comptez-vous prendre pour en finir avec la concurrence entre CFA et lycées professionnels, et pour que, enfin, la filière de l’enseignement professionnel redevienne attractive ?