4 interventions trouvées.
...rche et d'expertise en santé : le lien d'intérêts y est donc obligatoire. Vous avez également évoqué la lourdeur du coût des traitements. Avez-vous sur ce sujet aussi des propositions à nous faire, dans la perspective de l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017 ? Enfin, j'aimerais vous entendre sur un sujet tout aussi capital, le parcours du patient atteint d'un cancer. Vous avez beaucoup insisté sur l'évolution vers la médecine ambulatoire. Comment peut-on faire en sorte que les acteurs de la médecine libérale assurent un suivi correct et valorisant de ces patients ? Les stages obligatoires en cancérologie que vous avez suggérés pour les étudiants en médecine devraient aller de soi ; ne pourrait-on pas aller plus loin dans la participation de l'équipe ambulato...
...roit à l’oubli. Il me paraît très important que l’article 46 bis prévoie, dans son alinéa 3, la mise à jour régulière des modalités et délais de ce droit en fonction des progrès thérapeutiques. L’amendement qui vous est présenté, mes chers collègues, vise à préciser les délais, définis par la convention AERAS, au-delà desquels le droit à l’oubli intégral est accordé aux anciens malades de cancer : en d’autres termes, les délais à partir desquels ils ne sont plus obligés de déclarer la pathologie à l’organisme d’assurance lors de la souscription d’un prêt bancaire. Premièrement, il tend à fixer le délai maximal pour accorder le droit à l’oubli aux personnes ayant été atteintes de pathologies cancéreuses à dix ans, au lieu des quinze ans prévus par l’avenant signé le 2 septembre dernier, ...
...me la ministre. Nous nous appuyons sur les travaux de l’INCA qui constituent notre bible en matière de cancérologie. Or ces travaux ne semblent pas conforter la validité du délai de quinze ans. Ainsi, les récidives surviennent souvent les premières années suivant la fin du traitement, faisant du taux de survie à cinq ans, voire à dix ans, des estimations fiables de la probabilité de guérison des cancers. Au-delà de dix ans, le risque résiduel étant stable, plus aucune étude de risque n’a été menée jusqu’à présent. Je souhaite donc savoir, madame la ministre, pour quelle raison – sans doute est-ce au nom du principe de précaution – ce délai de quinze ans a été institué. Celui-ci ne semble reposer sur aucune donnée scientifique précise.
Je vous félicite pour la qualité de votre présentation, qui montre bien en quoi le nouveau plan place le patient au coeur de la prise en charge du cancer ; il serait intéressant que la même approche soit retenue pour d'autres pathologies. La question qui me taraude est celle de la perte de chances ; pouvez-vous nous en dire plus ? Quant aux indicateurs de qualité des établissements, ils doivent aussi tenir compte de leur environnement. Dans ma région, le Nord Pas-de-Calais, les mauvais indicateurs s'expliquent en partie par le recours tardif aux s...