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...e ce projet de budget pour 2018, sont mises à contribution pour participer à l’effort de diminution de la dépense publique, le groupe Les Républicains se félicite que les crédits consacrés à la recherche soient globalement en hausse de 4, 6 %, comme l’ont rappelé les rapporteurs. Cet effort était indispensable, car la recherche a clairement été la mal-aimée du précédent gouvernement, dans lequel l’enseignement supérieur et la recherche ne disposait même plus d’un ministère à part entière ! Pour autant, suffira-t-il à faire revenir nos nombreux chercheurs installés à l’étranger et à retenir ceux qui envisagent de partir vers des pays où l’instabilité en matière de financements et, surtout, l’énergie qu’ils doivent consacrer pour les décrocher est moindre ? Je le souhaite, mais nos chercheurs auront bes...
...ion de promotion de l’espace menée à l’occasion de la mission de Thomas Pesquet me fait dire qu’elle vaut bien 240 millions d’euros. Je profite de ce chapitre, madame la ministre, pour vous faire part d’une recommandation que j’émets depuis plus de six ans dans le cadre de l’OPECST, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques : le ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur doit réintégrer le terme « espace » dans son intitulé.
...l à jouer dans la réussite du stage. Pour ma part, travaillant depuis de nombreuses sur les stages, j’aurais tendance à dire que, si les établissements d’enseignement supérieur et professionnel suivaient mieux les stagiaires, on n’aurait peut-être pas besoin de faire une loi aussi précise, contrairement à ce que vous avez dit, madame la ministre, sur l’encadrement général. À mon sens, le rôle de l’enseignement et des enseignants est essentiel. C’est la raison pour laquelle cet amendement tend à renforcer le rôle de l’enseignant référent dans le suivi du stage. Lors des auditions que nous avons menées, les représentants des établissements d’enseignement supérieur ont exprimé la volonté que les enseignants suivent de plus près les étudiants en stage et de ne pas se contenter de grandes indications.
... maximale de six mois. La durée prévue pour un certain nombre de formations – vous avez certainement, madame la secrétaire d'État, comme nous, reçu des courriers à ce sujet – est de huit mois, ce qui impliquera de revoir tout le cursus pédagogique de ces formations uniquement pour entrer dans le cadre de la loi. C’est en particulier le cas des formations dans le domaine social et, dans la loi sur l’enseignement et la recherche que vous avez défendue il y a quelques mois, il a été reconnu que ces formations nécessitaient une durée de neuf mois. Là aussi, vous m’avez répondu en aparté qu’il y aurait des avancées. Mais qu’en est-il pour l’année de césure ? Cette pratique existe non seulement dans les grandes écoles, mais également dans les établissements publics d’enseignement supérieur, qui nous ont dit ...
...s. Nous parlons ici de pédagogie et de maquettes de formation. Nous allons demander à des enseignants de modifier complètement un cursus sous prétexte que l’on a décidé de changer la loi. Ne leur accorder qu’un an pour le faire est impensable ; deux ans, cela paraît un peu court pour ajuster les formations ; la durée de trois ans correspond, quant à elle, à celle du premier cycle de formation de l’enseignement supérieur. Si la loi est votée en l’état, de toute façon, une liste de dérogations sera prévue par décret. Et je suis certaine qu’au bout des deux ans d’autres dérogations devront être ajoutées, car des problèmes surgiront… Laissons donc les enseignants revoir les maquettes pédagogiques et accordons-nous un délai pour mesurer toutes les dérogations nécessaires à l’application de cette loi. À dé...