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Interventions sur "droite" de Cathy Apourceau-Poly


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Vous espériez sans doute que nous laisserions la retraite des Françaises et des Français entre les mains des droites coalisées. Nous ne sommes pas dupes, les Français non plus, ils vous le diront cet après-midi dans la rue. Nous ne lâcherons rien, nous ne lâcherons pas. (Applaudissements sur les travées des groupes CRCE, SER et GEST.)

Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, nous y sommes ! La droite sénatoriale s’apprête à voter cette réforme scélérate, qui recule l’âge de départ à la retraite à 64 ans. Elle s’apprête à le faire main dans la main avec le Gouvernement et les sénatrices et sénateurs de la majorité présidentielle. Vous avez pu parvenir à ce moment du vote malgré la contrainte de l’article 47-1 de la Constitution, parce que vous avez ensemble, Gouvernement et majorité sénatoria...

... ou sur le revenu minimum de 1 200 euros – ces avancées se révèlent lilliputiennes et même inconsistantes. Vous avez multiplié dissimulations et contre-vérités pour tenter de rendre acceptable votre texte – vous avez échoué ! La toile de fond reste la même et personne n’est dupe : vous voulez reculer l’âge de départ à la retraite. Ce projet de loi, vous l’avez aggravé, mesdames, messieurs de la droite sénatoriale. Comment ne pas évoquer l’introduction par vos soins, via un amendement, du ver de la capitalisation dans le fruit de nos régimes de retraite. Vous avez tombé le masque : votre choix, c’est celui des fonds de pension. Vous vous attaquez au régime par répartition pour rendre, de fait, obligatoire le recours aux assurances privées. Nous l’avons dit d’entrée, vous violez la Const...

... puisque ce rocher finit toujours par redescendre. Il est obligé de répéter et de reproduire pour l’éternité cette même action. Dans cet esprit, je rappelle que vous avez décidé de dévitaliser la fonction parlementaire par l’addition de toutes les procédures que vous offrent la Constitution et le règlement. Vous espériez sans doute que nous laisserions la retraite des Français entre les mains des droites coalisées.