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...voir. Cette réforme est menée contre le peuple. Huit salariés sur dix y sont opposés, et on verra encore tout à l'heure des centaines de milliers de personnes défiler dans la rue. Nous avions proposé d'autres solutions, consistant par exemple à mettre à contribution les revenus du capital, mais la droite sénatoriale et le Gouvernement n'ont pas voulu nous entendre. La possibilité de racheter des trimestres avant l'âge de 30 ans est un leurre : seule une petite catégorie de Français peut se le permettre. Comment des couvreurs ayant été en apprentissage à partir de 16 ans et touchant des petits salaires de 1 400 ou 1 500 euros par mois peuvent-ils dépenser des milliers d'euros pour racheter l'ensemble de leurs trimestres avant 30 ans ?
...vivent. Cette proposition s’inspire du travail de nos collègues du groupe GDR de l’Assemblée nationale, mené en janvier 2018, un travail qu’ils ont traduit dans une proposition de loi pour une reconnaissance sociale des aidants. Les associations d’aidants signalent que les critères d’affiliation à l’AVA sont très stricts. En effet, seul un membre de la famille peut bénéficier de la majorité des trimestres et l’aidant doit cesser totalement de travailler pendant une période de trente mois, éventuellement interrompus, pour toucher les trimestres majorés. Par ailleurs, certains aidants n’entrent dans aucune case et ne bénéficient d’aucune aide. Ainsi, un aidant dont le parent est malade du cancer ne bénéficie ni d’un congé de proche aidant ni de droits à la retraite. Avec votre réforme, le nombre ...
... votre texte et le cœur de la colère, car cette contre-réforme va s’abattre sur les plus âgés, celles et ceux qui auraient pu espérer être enfin libérés, d’ici peu, du travail. Pour ceux qui sont nés en 1961, et qui auront donc 62 ans cette année, une nouvelle vie aurait pu commencer. Alors qu’ils allaient pouvoir profiter de leur famille ou s’engager dans des associations, vous leur ajoutez des trimestres de cotisation. Vous infligez ce couperet, trois mois par trois mois. Mais trois mois, ce n’est rien pour vous ! En effet, une nuit après l’autre, au Sénat, vous avez confirmé vos choix. C’est un choix de société que vous avez fait et que vous assumez, on le voit bien : vous n’irez pas chercher d’autres recettes, vous ne taxerez pas, vous n’imposerez pas… Que vous reste-t-il, alors ? Le prélève...