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...n par des comportements qui sont souvent le fait de quelques élèves ou parents, et non de la majorité, mais qui mettent en difficulté les enseignants et les autres élèves de la classe. Il serait toutefois trop facile de se satisfaire du vote de cet amendement, en pensant qu’il réglera tous les problèmes. Progressivement, année après année, on a délégitimé le rôle et l’autorité du professeur dans l’école et dans notre société. On a demandé aux enseignants de faire de plus en plus de choses, mais de moins en moins d’enseigner. On a exigé d’eux qu’ils améliorent leur savoir-faire, leur savoir-être, qu’ils développent des compétences transverses, mais on a oublié leur cœur de métier, leur retirant une partie de l’autorité que la société leur reconnaît et qui donne toute sa force à leur parole.
...sont d’ailleurs plus souvent véhiculées au bistrot du coin : on ne vit pas des allocations familiales ; on ne fait pas des enfants pour s’enrichir grâce aux allocations familiales ! La volonté de lutter contre l’absentéisme scolaire part d’un principe plutôt juste : la protection de l’enfant et de son droit indispensable à l’éducation. Je fais partie de ceux qui pensent qu’un enfant doit aller à l’école de huit heures à dix-sept heures trente. Il n’y a pas de débat sur ce point. Pour autant, la suppression des allocations familiales répond-elle à cette impérieuse nécessité de lutter contre l’absentéisme, le décrochage scolaire, voire le retrait de l’école par un certain nombre de familles ? Je ne le pense pas. La mesure que vous proposez, qui ne réglera pas cette problématique de fond, ne vise...
...nseurs de la liberté et, de l’autre, les ennemis de la liberté, ils n’y arriveront pas ! À écouter les différentes interventions au sujet de l’instruction en famille, on a l’impression qu’une liberté serait en jeu, celle de l’instruction. Mais de quelle liberté parlons-nous ? Et d’une liberté pour qui ? Il existe en effet beaucoup de parents qui se disent que leurs enfants ne sont pas heureux à l’école, qui constatent qu’ils sont parfois victimes de harcèlement, que les méthodes proposées ne sont peut-être pas les bonnes pour leur développement. Pour autant, il y a des milliers de parents qui n’ont pas d’autre solution que de mettre leurs enfants à l’école, parce qu’ils doivent aller travailler, qu’ils n’ont pas la possibilité de s’arrêter, de prendre trois mois, six mois, une année, deux ans, ...
...ence de cinq ans de « soutien scolaire » ? – la possibilité d’ouvrir une école hors contrat et d’échapper aux règles de droit commun. J’essayais déjà de compter le nombre de fonctionnaires supplémentaires qu’il faudrait prévoir dans le prochain budget pour effectuer efficacement tous les contrôles qui ont été ajoutés s’agissant de l’instruction en famille… Ici, nous faisons la distinction entre l’école publique, l’école privée sous contrat et l’école privée hors contrat, mais pour les parents, une école est une école. Le type d’école que vous proposez peut attirer un certain nombre de familles. Nous ne voterons pas cet amendement, qui est contraire aux positions que vous défendez depuis le début du débat, monsieur Brisson.
Cet amendement a le mérite de poser la question de l’accès aux services publics. On estime que chacun, dans notre pays, doit pouvoir rejoindre un hôpital en moins de trente minutes : je ne vois donc rien de choquant à ce que l’on prévoie que le temps de trajet pour se rendre à l’école ne doit pas excéder trente minutes, d’autant que l’on ne cesse d’insister, depuis hier, sur le rôle fondamental de l’école dans notre société. Les collectivités locales ont bien souvent été conduites à développer de plus en plus des projets éducatifs, notamment dans le cadre du temps périscolaire, à réfléchir sur l’accueil de l’enfant à tous les âges, etc. Si les temps de trajet entre le domicil...
J’ai un peu le sentiment, avec cet amendement, que nous continuons de nous enfoncer dans les tréfonds, dans le pire du pire… Ce texte est censé porter sur « l’école de la confiance », mais, d’amendement en amendement, vous fabriquez une école de la « dé-confiance », si vous me permettez ce néologisme. Vous semblez oublier un fait essentiel : l’école n’est pas en dehors de la société ! Au contraire, elle lui appartient pleinement. Je ne fais pas partie de ceux qui pensent que c’est par l’école que nous changerons la société. L’école constitue l’un des lieux...
Chacun fait le constat des bouleversements liés au rapport aux écrans que peuvent entretenir nos enfants et nos adolescents, à l’école mais aussi en dehors. À cet égard, il serait illusoire de croire, mon cher collègue Bonhomme, que l’école puisse et doive se couper du monde. Le simple fait d’interdire ou d’encadrer l’utilisation des téléphones portables à l’école et au collège permettra-t-il de résoudre la problématique soulevée par ce texte ? Je ne le pense pas. D’ailleurs, le vrai problème, c’est celui du respect de la règl...