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... recense une augmentation relative des dépenses et un sensible accroissement des pertes de recettes qui ont accompagné les mesures ainsi mises en œuvre. Dès l’abord, la question se pose donc de savoir si le déficit atteint en 2009, que l’on peut qualifier d’historique en raison de son montant de 141 milliards d’euros, résulte pour l’essentiel de crédits massivement attribués, dans le cadre de la relance, par le Gouvernement aux différents acteurs financiers et économiques. Initialement fixé, pour 2009, à 66, 9 milliards d’euros, il a par conséquent plus que doublé au cours de l’exercice. Par rapport à 2008, la dégradation est importante : le déficit est ainsi passé de 3, 4 à 4, 4 points de PIB en loi de finances initiale, puis, avec ce troisième collectif pour 2009, il a atteint le niveau de 8,...
… dans cet ensemble, l’aide fournie au titre du plan de relance figurerait à hauteur de 1, 2 point de PIB ? Peut-être convient-il de rechercher une explication dans le bas niveau des recettes : celui-ci serait, selon le rapporteur général de la commission des finances de l’Assemblée nationale, « la conséquence des choix budgétaires faits depuis 2000, qui ont contribué à affaiblir la capacité de l’État à financer les politiques publiques qu’il met en œuvre ». ...
...s difficultés éprouvées par ces collectivités dans leur gestion budgétaire. En effet, la mise en oeuvre du RSA (revenu de solidarité active), s'ajoutant à d'autres charges pesant de façon croissante sur les ressources des collectivités territoriales, fait craindre une future baisse de leurs capacités d'investissement, ainsi que le report contraint de projets mis au point antérieurement au plan de relance et pourtant prêts à être réalisés.