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Monsieur l'ambassadeur, dans quel état d'esprit se trouve actuellement le président syrien ? Pourrait-il quitter le pouvoir sous certaines pressions, rester, coopérer avec la coalition ? Où en est-il par ailleurs avec la population ? Vous avez évoqué des hommes au sol. Ne serait-ce pas une folie que de les envoyer - les vôtres, les nôtres - sur un terrain qu'ils ne connaissent pas ? Ils se feraient prendre dans une souricière... Pourtant, il faut bien déloger Daech de son trou ! Vou...
Je suis du même avis que mon collègue Vial. Impossible d'obtenir le consulat de Beyrouth au téléphone. Les Syriens qui déposent leur demande de visa à Beyrouth doivent retourner en Syrie pour y attendre une réponse, à moins qu'ils n'aient les moyens de rester au Liban. Difficile d'aller en Jordanie en revanche pour déposer sa demande de visa, comme l'évoque M. Vial : le coût du voyage est prohibitif. Nous voudrions pouvoir agir avec le ministère de l'intérieur, dans l'intérêt des réfugiés.
Je suis du même avis que mon collègue Vial. Impossible d'obtenir le consulat de Beyrouth au téléphone. Les Syriens qui déposent leur demande de visa à Beyrouth doivent retourner en Syrie pour y attendre une réponse, à moins qu'ils n'aient les moyens de rester au Liban. Difficile d'aller en Jordanie en revanche pour déposer sa demande de visa, comme l'évoque M. Vial : le coût du voyage est prohibitif. Nous voudrions pouvoir agir avec le ministère de l'intérieur, dans l'intérêt des réfugiés.
Vous avez évoqué vos actions dans les domaines de la sécurité et de la stabilité. Pouvez-vous préciser quelles sont vos activités en Syrie ?
...onsieur de Mistura, je salue votre action car vous avez beaucoup oeuvré pour la paix ! Selon vous, le régime de Bachar el-Assad, pas plus que l'opposition ne peuvent gagner la guerre. Quant à Daech, il me semble difficile qu'il y parvienne... Je connais bien cette région, ayant été durant vingt ans déléguée du Conseil supérieur des Français de l'étranger pour le Liban, l'Irak, la Jordanie et la Syrie, au moment de la guerre du Liban. Je ne crois pas à une négociation avec Daech, car ce sont des bêtes sauvages ! Vous n'avez pas parlé des chrétiens de Syrie. À Damas, à Alep ou ailleurs, les chrétiens veulent garder Bachar el-Assad, le seul, selon eux, à pouvoir les protéger. On me téléphone souvent pour me demander de servir d'intermédiaire auprès du gouvernement français et de le lui explique...
Si au début de sa présidence, Bachar el-Assad a manifesté des signes d'ouverture, nous allons vite déchanter. Nous n'aurions cependant pas pu imaginer les horreurs qui sont en train de se dérouler. Je pense aux dizaines de milliers de morts, aux 500 000 réfugiés, au désespoir du peuple syrien. La France doit se mobiliser pour aider ces réfugiés, pour favoriser une issue à une crise qui peut s'étendre à l'ensemble de la région.