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J’abonde pleinement dans le sens des précédents orateurs, en particulier la présidente de la délégation aux droits des femmes. En effet, avec cet amendement, notre objectif est également de protéger les victimes des violences conjugales, femmes et enfants confondus. En Seine-Saint-Denis, les études de l’observatoire des violences envers les femmes dressent un constat sans appel : dans 41 % des cas, les enfants sont les covictimes des violences survenant dans le couple, et 84 % des enfants concernés sont témoins de violences subies par leur mère. Pourtant, même en cas de violences parfaitement avérées ...
...our l'ensemble du territoire. J'ignore comment elles ont été réparties. Dans mon département des Côtes-d'Armor, nous disposons de 62 places. 107 personnes, dont des enfants, y sont hébergées, les structures d'accueil étant saturées pendant le confinement. Les associations - Planning familial, Maison des femmes, Espace familles Dinan - s'inquiètent beaucoup car elles anticipent un afflux de femmes victimes de violences dont les démarches ont été contraintes pendant le confinement. Marlène Schiappa, dans un courrier du 30 mars dernier adressé à tous les parlementaires, assurait que les départements se verraient attribuer des places supplémentaires. Cela a suscité beaucoup d'espoir auprès des associations, mais nous n'avons rien vu arriver. Je m'interroge par ailleurs : lorsqu'une femme est hébergé...
Cet amendement vise le port du bracelet anti-rapprochement, qui peut être décidé à titre pré-sentenciel. Du point de vue des victimes, auxquelles nous pensons prioritairement, une telle mesure nous interroge déjà, tant il paraît contestable de maintenir un lien, quel qu’il soit, entre la victime et le conjoint violent. Au demeurant, nous n’en connaissons pas les modalités précises. D’un point de vue purement juridique, le dispositif pose également question. Les placements sous surveillance électronique relèvent aujourd’hui de...
Comme l'ont déjà fait mes collègues, je souhaite revenir sur le sujet de l'hébergement des femmes victimes de violences. Il règne en effet une grande opacité sur la répartition territoriale des places disponibles et sur l'affectation de leur financement. Les centres d'accueil des Côtes-d'Armor ont dû réduire leurs créneaux d'accueil du public. Afin de disposer d'éléments de réponse aux interrogations qui me sont posées à ce sujet, je me suis adressée à la référente égalité femmes-hommes à la Préfectu...