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Interventions sur "enseignement" de Colette Mélot


12 interventions trouvées.

...ns favorisées mais également celles vivant dans des zones rurales et isolées. La gestion de la pandémie a rendu d'autant plus nécessaire d'accompagner la transition verte et numérique par une inclusion accrue : le développement accéléré des outils de l'éducation à distance à la faveur de la crise a mis en lumière de fortes inégalités dans leur accessibilité et leur usage. Une recommandation sur l'enseignement à distance et en ligne devrait d'ailleurs être présentée d'ici la fin de l'année par la Commission. S'ajoute à ces trois orientations un axe jeunesse afin d'élargir les possibilités d'échanges et de coopération dans le cadre de nouvelles activités de participation des jeunes à la vie démocratique à l'échelle locale, nationale et européenne. Deux dispositifs font ainsi désormais pleinement partie...

Je me pose la question de la communication. Même si les Européens connaissent Erasmus, cela reste flou pour la majorité de nos compatriotes. Nous-mêmes ne faisons pas assez de communication. Il nous faut aller voir les centres de formation, les entreprises, les lycées d'enseignement professionnel. Sur le plan législatif, nous allons essayer de vous aider...

Monsieur le Ministre, nous ne pouvons que nous réjouir de toutes vos annonces relatives au nouvel institut INRAE, aux établissements restructurés, à la refondation de l'enseignement vétérinaire. Restent cependant la question de l'augmentation du nombre d'élèves et celle de l'accès aux lycées agricoles. Il me semble ainsi que nous faisons face à un problème d'orientation et de présentation des métiers dans les collèges et les lycées. Dans mon département rural et agricole, la Seine-et-Marne, je n'ai pas l'impression que les possibilités offertes dans l'enseignement agricole s...

Ne faut-il pas corriger une rupture d'égalité ? Les élèves scolarisés en milieu ordinaire peuvent faire des stages professionnels. Ceux qui suivent un enseignement à distance n'en bénéficieront pas.

...ons et certaines des vôtres, madame la ministre, sont d'un grand intérêt. En matière de logement, les cités universitaires ne pourraient-elles pas accueillir les étudiants étrangers, comme cela se pratique en Allemagne ? Les difficultés de logement sont assurément un frein, mais l'on peut aussi mentionner, même si les étudiants étrangers viennent pour apprendre le français, la problématique de l'enseignement en anglais. Accueil, accompagnement, logement : ce sont les principaux points à étudier.

Le développement intercommunal constitue une évolution logique pour les conservatoires. Il permet une offre plus grande et une diversification des enseignements. Toutefois, il y a une difficulté d'ordre financier car c'est la ville-centre qui investit et ses contribuables sont de plus en plus sollicités. Or, il est difficile de faire participer les autres communes. En l'absence de participation de celles-ci, il est possible d'établir des tarifs différenciés. Il est nécessaire de travailler sur ces sujets.

...des classes permet d'obtenir des résultats notamment sur l'acquisition de la lecture. On part de très loin. La transformation des contrats aidés en AESH est positive, pour autant qu'elle s'accompagne d'une formation, car la bonne volonté ne peut remplacer la compétence. Il faudra attendre pour pouvoir se prononcer sur la réforme de l'orientation. Je tiens également à souligner la qualité de l'enseignement agricole. À propos des territoires ruraux, il faut faire preuve de réalisme concernant les regroupements. Le Président de la République s'est engagé à ne pas fermer d'écoles, ce qui ne signifie pas qu'il n'y aura pas de fermetures de classes. Je soutiendrai les rapporteurs dans leurs propositions d'avis.

Les élèves de l'enseignement agricole doivent bénéficier de l'ensemble des formations disponibles. Le ministre de l'éducation nationale a annoncé que sur les 16 millions d'euros consacrés aux dispositifs d'échanges internationaux, 2 millions d'euros abonderont les programmes portés par l'Office franco-allemand de la jeunesse (OFAJ) et l'Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ). Les établissements et les enseignants do...

Le budget de l'enseignement supérieur semble satisfaisant dans un contexte général marqué par une baisse des dépenses publiques. Pour ce qui est de la recherche, je partage l'ambition de Laure Darcos de revaloriser le statut des chercheurs. L'année 2019 risque d'être difficile en matière de mécénat compte tenu des changements intervenus en matière de fiscalité qui pourraient se répercuter sur le montant des dons. Le group...

Je vous remercie de votre vision réaliste des choses. J'appelle votre attention sur les difficultés des étudiants qui habitent loin des établissements d'enseignement supérieur. C'est souvent le cas en Île-de-France, notamment en grande couronne où les transports publics sont inexistants ou saturés. Je pense naturellement à la Seine-et-Marne, à 80 kilomètres de Paris, où sont implantés deux pôles : Marne-la-Vallée et, à Melun, une antenne de Paris-II Assas. Pour les étudiants, il y a donc peu d'établissements proches et s'installer à Paris coûte cher. Le cons...

Je voudrais d'abord remercier et féliciter notre collègue Jean-Claude Carle pour son rapport sur la mission « Enseignement scolaire » dont je partage l'analyse. Comme chaque année, nous nous félicitons que ce budget soit, avec 67 milliards d'euros, le plus important de l'État. Cependant, il est inacceptable que notre système scolaire coûte proportionnellement plus cher que ceux de la moyenne des pays de l'OCDE et que ses performances demeurent inférieures. En effet, les résultats de l'enquête PISA de 2012 nous placen...

Je voudrais féliciter les auteurs de ce rapport qui rassemble des propositions extrêmement pertinentes. La stratégie est importante mais le plan d'action qui va la soutenir l'est encore plus. Comment assurer une adéquation avec les besoins et leur évolution dans le domaine de l'emploi ou de l'économie ? Viser 60 % d'une classe d'âge dotée d'un diplôme de l'enseignement supérieur est une bonne chose, mais encore faut-il que ces diplômes correspondent à des offres d'emploi. 80 % des élèves obtiennent le baccalauréat mais le niveau n'en est pas pour autant satisfaisant. L'accès à l'université exige un travail en amont au niveau du primaire et du secondaire. Un travail important reste à accomplir avec une vision globale. Élever le niveau en langues étrangères et a...