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Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, après les débats intenses que nous avons eus sur ce sujet il y a un mois, nous voici de nouveau réunis dans cet hémicycle pour évoquer la question de l'immigration. Les crédits de la mission « Immigration, asile et intégration » pour 2024 sont en hausse de 7, 3 %. Nous sommes encore bien loin, néanmoins, d'une réelle prise en compte des besoins : s'agissant de répondre à l'enjeu une véritable intégration des personnes migrantes dans notre pays, ce budget demeure insuffisant. Premier fait notable : la baisse du financement de l'allocation pour demandeur d'asile, qui passe de 314 millions d'euros en 2023 à 293, 9 millio...
Lors de l'examen du projet de loi Immigration et intégration, voilà quelques semaines, nous avions proposé d'interdire le placement en rétention des personnes en situation de handicap, y compris des personnes souffrant de troubles mentaux. Bien que les centres de rétention administrative ne soient pas adaptés à la rétention des personnes en situation de handicap, notre amendement avait été rejeté. En guise d'amendement de repli, notre groupe propose, par...
« Pourquoi fait-il débat ? Parce qu'il est source à la fois de confusions, de malentendus, d'une forme d'inquiétude ou, comme le diraient certains auteurs, d'insécurité culturelle. Mais les racines d'un tel sentiment résident dans la question de l'intégration, pas dans le fait migratoire. « […] Nous ne devons pas mentir à nos concitoyens : l'immigration n'est pas quelque chose dont nous pourrions nous départir. De surcroît, l'immigration se révèle une chance d'un point de vue économique, culturel, social. […] Mais à condition de savoir la prendre en charge. Quand on sait les intégrer, les former, les femmes et les hommes renouvellent notre société, l...
... que le Président de la République renie ses positions antérieures sur la question migratoire ? La France d'aujourd'hui est l'héritière d'une histoire complexe, qu'elle doit apprendre à assumer. Elle est de fait un pays d'immigration et une terre d'accueil : l'immigration et une réalité structurelle que nous devons embrasser. Nous, socialistes, considérons qu'une immigration réussie passe par l'intégration. Cette intégration compte trois composantes essentielles : le travail, l'apprentissage de la langue ainsi que la mixité à l'école et dans le logement. Quand je lis l'expression « améliorer l'intégration » dans le titre de votre projet de loi, je dis : « Pourquoi pas ? » Un premier enjeu est l'apprentissage de la langue. Monsieur le ministre, vous vous vantez partout que ce projet de loi facilit...
Nous combattons ces mesures que vous faites vôtres, comme vous le dites si bien, monsieur le ministre : suppression de l'aide médicale de l'État, restriction du regroupement familial, remise en cause du droit du sol. Sur ce dernier point, nous sommes choqués du silence du Gouvernement. Le droit du sol est une composante fondamentale du droit de la nationalité et de l'intégration républicaine. Réveillez-vous, supprimez les articles 2 bis et 2 ter ! Monsieur le ministre, vous vouliez une loi Immigration qui porte votre nom. Finalement, c'est approprié. Ce projet de loi est une opération de communication, qui au mieux ne servira à rien ou à pas grand-chose, et au pire sera néfaste.
...nade pour de l'autorité. Vous ne vous souciez plus des droits fondamentaux, de notre Constitution, de la Convention européenne des droits de l'homme. Face à ces dérives illibérales, nous serons les garants de notre État de droit. Nous serons celles et ceux qui ne mentent pas aux Français. Pour remettre de l'ordre dans notre République, il faut une immigration organisée, un accueil organisé, une intégration organisée et pensée, une politique claire, applicable et appliquée. Votre projet de loi, c'est mille et une nuances des politiques d'exclusion.
Nous serons de celles et de ceux qui considèrent que l'immigration représente une chance pour notre pays. Nous serons de celles et de ceux qui pensent l'intégration plutôt que l'exclusion. Nous serons de celles et de ceux qui rappellent que ces personnes sont avant tout des êtres humains : des hommes, des femmes et des enfants.