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Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, je suis satisfait de la tenue de ce débat sur le Massif central, et je remercie nos collègues du groupe du RDSE d’avoir pris cette initiative. Les principaux chiffres ont été rappelés : 3, 8 millions d’habitants, quatre régions dorénavant, vingt-deux départements, des grandes métropoles situées en dehors du massif, trois villes importantes – Clermont-Ferrand, Limoges et Saint-Étienne. Malgré d’incontestables atouts et une forte authenticité de vie, ce vaste...
...a faculté ; il convient de valoriser leurs fonctions dans le cadre de la mise en place de centres ambulatoires universitaires, adapter le numerus clausus à la réalité des territoires régionaux et, enfin, donner un rôle plus important aux groupements hospitaliers de territoire dans la médecine de premier recours. Les petites communes, qui constituent l’essentiel du maillage de l’habitat du Massif central, souffrent, comme les autres collectivités, de réductions budgétaires qui sont pénalisantes pour l’investissement et, donc, pour l’emploi. De plus, leurs charges ont augmenté du fait de la réforme des rythmes scolaires ou des nouveaux services mis en place avant la diminution de la DGF, la dotation globale de fonctionnement, par exemple à destination des enfants ou pour le maintien à domicile de...
...ions. Jean-Jacques Lozach et d’autres amis creusois, ainsi que des élus de l’Indre, suggèrent que la ligne Paris-Vierzon suive un Y renversé avec une branche vers Clermont-Ferrand et une autre vers Toulouse, via Limoges et Brive. Peut-être cette piste est-elle maintenant la bonne. En tout cas, je souhaite que nous trouvions enfin une solution réalisable et efficace. Car il y a urgence : le Massif central, dont les trains subissent des retards chroniques, apparaît comme une sous-région ferroviaire. Cet aspect est très défavorable pour l’économie et le tourisme. Alors que Limoges était reliée à Paris en deux heures cinquante en 1980, cette durée atteint trois heures et demie en 2016, monsieur le secrétaire d'État !
Un autre problème est le classement du Massif central en zone vulnérable, un classement dont la portée normative n’est pas connue et qui est donc très anxiogène ; il ne recueille l’approbation ni des responsables agricoles ni des élus, lesquels l’ont fait savoir à plusieurs reprises. Monsieur le secrétaire d'État, dès que l’on parle de ruralité – et le Massif central en constitue, à mes yeux, l’exemple le plus éloquent ! –, la solidarité nationale ...
M. Daniel Chasseing. Monsieur le secrétaire d'État, soit une nouvelle politique nationale est rapidement mise en place, dès 2017, pour les territoires ruraux tels que celui du Massif central, pour l’élevage, l’implantation d’entreprises, le tourisme rural, le numérique, la médecine, les centres-bourgs, avec le FISAC, la ZRR, les contrats de ruralité, soit nous irons vers une désertification de certains territoires. Pourtant, le Massif central ne doit pas devenir une réserve d’Indiens ne se réveillant qu’à la saison touristique ! Il doit rester un élément essentiel de la Nation !