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Interventions sur "OTAN" de Didier Boulaud


27 interventions trouvées.

...alliés dans le cyberespace. Face à cette situation, comment voyez-vous la coopération internationale dans ce domaine ? Avons-nous réellement des alliés dans le cyberespace ? Ne faudrait-il pas privilégier la coopération bilatérale, à l'image de ce qui existe dans le domaine du renseignement, plutôt que d'échanger sur ce sujet à plusieurs pays, à vingt-huit ou plus, par exemple dans le cadre de l'OTAN ? Quelle serait l'enceinte la plus adaptée pour discuter de ces questions au niveau international ? Enfin, concernant la lutte informatique offensive, qui me paraît naturellement indispensable, ne serait-ce que pour connaître les techniques de ceux qui l'emploient, je considère pour ma part qu'il est tout à fait logique de ne pas en parler.

...ptique concernant l'intérêt de la brigade franco-allemande, qui, outre son rôle symbolique, n'a pas réellement démontré son utilité sur les théâtres d'opérations. Je partage également les doutes de notre collègue M. Jean-Pierre Chevènement concernant un éventuel déploiement de la brigade au Kosovo. Par ailleurs, comme nous avons pu le constater lors des réunions de l'assemblée parlementaire de l'OTAN, l'Allemagne adopte des positions qui s'opposent souvent aux positions françaises, par exemple au sujet du rôle de la dissuasion nucléaire et du désarmement, dans le cadre de la revue de la posture de défense et de dissuasion de l'OTAN, ou bien encore au sujet des financements en commun, à l'image du programme AGS (« Alliance Ground Surveillance ») de l'OTAN, et ce pays reste très attaché à l'OTA...

Les 21 et 22 novembre 2011, nous avons participé, avec mon collègue Jacques Gautier, au séminaire Rose Roth organisé à Londres par l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, en partenariat avec le Parlement britannique et avec le soutien du gouvernement helvétique, qui était consacré à la transition en Afghanistan. Je rappelle que Rose Roth provient du nom d'un parlementaire américain qui est à l'origine de ce type de séminaire car il estimait qu'il y avait une place pour une réunion particulière dans la période assez longue située entre la session de printemps et...

...entant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, confié à Mme Catherine Ashton, et le Service européen pour l'action extérieure, dont la mise en place s'avère toutefois laborieuse, introduit une clause de défense mutuelle, permis les coopérations renforcées ou la coopération structurée permanente. Le retour plein et entier de la France au sein des structures de commandement de l'OTAN visait surtout à lever les réticences de nos partenaires, européens et américains, qui nous soupçonnaient de vouloir construire l'Europe de la défense contre l'OTAN. Il devait également favoriser l'émergence de l'Europe de la défense. Or, comme l'a souligné le chef d'État-major des armées, l'Europe de la défense est aujourd'hui « en hibernation ». Vue optimiste, qui suppose qu'elle se réveillera ...

Nous étions récemment à Washington, dans le cadre du Forum transatlantique de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN. Le discours des Américains est clair : à l'Europe de désormais supporter le fardeau. Nous avons été frappés, avec M. Xavier Pintat et Mme Nathalie Goulet, par l'exposé de M. Robert S. Litwak, grand spécialiste américain de l'Iran. À l'évidence, les Américains sont en train de réactualiser leur position sur l'Iran, estimant que le danger vient surtout de Corée du Nord et du Pakistan. Il nous fa...

Le groupe de travail présidé par Mme Madeleine Albright, auquel participait M. Bruno Racine pour la France, était informel. Il était chargé de réfléchir en amont à l'évolution du concept stratégique de l'Alliance à la veille du sommet de Lisbonne. M. Rasmussen, le secrétaire général de l'OTAN, n'était pas lié par ses conclusions. À ma connaissance, aucune réflexion de ce type n'est menée au niveau européen. Peut-être est-ce une suggestion à faire à Mme Ashton ? - Présidence de M. Didier Boulaud, président - 

Je voudrais vous poser quatre questions. Je souhaiterais d'abord savoir quelles ont été les conséquences du retour plein et entier de la France dans l'ensemble des structures et organes de l'OTAN en termes d'effectifs insérés dans les états-majors et en ce qui concerne son impact financier. Plus généralement, pensez-vous que ce retour a réellement permis de renforcer l'influence française au sein de cette organisation ? Alors que la présidence polonaise de l'Union européenne s'était fixé des objectifs très ambitieux, pouvez-vous nous dire votre sentiment sur l'état actuel et les perspec...

Je voudrais remercier nos collègues pour ce compte-rendu très intéressant. En ce qui concerne la faible influence française au sein de l'assemblée parlementaire de l'OTAN, il ne tient qu'à nous de renforcer notre influence, par exemple dans les discussions au sein des commissions ou en séance plénière. Je me souviens que la délégation française avait également pour habitude d'organiser un déjeuner pour les parlementaires francophones lors de chaque session mais que cette tradition s'est perdue, probablement pour des considérations financières. D'une manière génér...

Depuis quelques années, la Pologne a marqué son intérêt pour la défense européenne. On a vu revenir des unités polonaises dans différentes opérations, et je considère que c'est très positif. Mais, en ce qui concerne votre appréciation sur le retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN, je ne la partage pas, au vu des retombées pour notre pays. Nous savons que les autres pays se sont réjouis de notre retour dans le commandement intégré, car ils suspectaient la France de vouloir opposer une sorte de caucus européen aux américains. Tel n'a jamais été le cas. Nous avons toujours marqué notre solidarité à l'égard de l'Alliance atlantique, sur le plan budgétaire et dans le cadre des...

...os deux compatriotes journalistes. Monsieur le ministre, la conclusion que je tire de vos propos est que la France s'est adaptée au calendrier américain. Nous aurions souhaité une décision en amont et, depuis longtemps, s'agissant de la diminution de nos troupes en Afghanistan. Que constatons-nous sur le terrain, où je me suis rendu il y a une dizaine de jours avec l'assemblée parlementaire de l'OTAN : les Américains décident et on exécute. Nous sommes à leur remorque, alors que, politiquement parlant, il eut été préférable d'anticiper. La décision française a-t-elle été discutée avec nos partenaires européens ? Y a-t-il une coordination européenne ? Vos propos rejoignent les analyses du général Bentegeat, qui déclarait récemment devant l'IHEDN que les motivations de notre intervention en 20...

... de l'été 2008, qui a été suivi par la reconnaissance par la Russie de l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud et par un renforcement de la présence militaire russe dans ces deux entités. La Russie ne semble pas disposée à se retirer de l'Ossétie du Sud, ni surtout de l'Abkhazie. Même si j'étais personnellement assez réservé sur l'idée d'une adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie à l'OTAN, je pense que la situation de ces deux pays au regard de l'OTAN ne peut pas être mise sur le même plan et que l'Union européenne devrait se montrer plus ferme vis-à-vis de la Russie en ce qui concerne la Géorgie. Je considère donc qu'il est important d'avoir une approche équilibrée des relations avec la Russie, en accordant des concessions, mais en demandant aussi des contreparties. Par ailleur...

... de l'été 2008, qui a été suivi par la reconnaissance par la Russie de l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud et par un renforcement de la présence militaire russe dans ces deux entités. La Russie ne semble pas disposée à se retirer de l'Ossétie du Sud, ni surtout de l'Abkhazie. Même si j'étais personnellement assez réservé sur l'idée d'une adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie à l'OTAN, je pense que la situation de ces deux pays au regard de l'OTAN ne peut pas être mise sur le même plan et que l'Union européenne devrait se montrer plus ferme vis-à-vis de la Russie en ce qui concerne la Géorgie. Je considère donc qu'il est important d'avoir une approche équilibrée des relations avec la Russie, en accordant des concessions, mais en demandant aussi des contreparties. Par ailleur...

Vos propos n'incitent guère à l'optimisme. Alors que le Président de la République avait subordonné le retour plein et entier de la France au sein des structures de commandement de l'OTAN à des avancées substantielles de la défense européenne, on constate aujourd'hui l'absence de tout véritable progrès de la PSDC. Après cette remarque, je souhaiterais vous poser trois questions. Qu'en est-il de la mise en place d'un véritable Conseil des ministres de la défense européens ? Quelles sont les perspectives concernant la création d'un quartier général européen permanent ? Enfin, où...

...ation turque a exprimé son émotion sur l'assaut donné la veille par les forces israéliennes sur la flottille au large de Gaza. Comme d'autres délégations, la délégation française s'est associée à cette déclaration qui a recueilli un large appui au sein de l'Assemblée. Je confirme, en outre, que notre collègue député Jean-Michel Boucheron a fermement contesté l'assertion du secrétaire général de l'OTAN selon laquelle un investissement de moins de 200 millions d'euros suffirait à l'Alliance pour assurer la protection des 900 millions de citoyens des pays membres.

s'est ensuite interrogé sur le dispositif français de négociation sur le concept stratégique de l'OTAN. Par rapport au projet de défense européenne, on assiste à des déclarations opposées comme celle du secrétaire général, M. Rasmussen, pour lequel l'OTAN est un forum sur les questions de sécurité mondiale et celle du ministre des affaires étrangères allemand qui prône l'instauration d'une armée européenne sous plein contrôle parlementaire. Il a également demandé des précisions sur le coût budgé...

a ajouté que, dans l'esprit des parlementaires des pays alliés, la pleine participation de la France dans les structures de l'OTAN paraissait acquise, nonobstant le processus de consultation parlementaire annoncé et l'absence, pour l'heure, de décision définitive. Il a également mentionné les traces laissées, au sein de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, par les clivages apparus l'année passée sur la question du processus d'adhésion de la Géorgie à l'Alliance atlantique.

ont souhaité savoir si le Parlement serait consulté sur la réintégration de la France dans l'OTAN et, dans l'affirmative, selon quel calendrier et quelles modalités.

...e la défense, en indiquant que sur un point aussi essentiel que la création d'un centre permanent de planification et de conduite des opérations de l'Union européenne, aucun progrès n'avait été réalisé du fait de l'opposition du Royaume-Uni. Il a également souhaité obtenir des précisions au sujet des négociations en cours concernant l'attribution à la France de postes de commandement au sein de l'OTAN. Il s'est interrogé sur le point de savoir si l'annonce de la réintégration de la France dans l'OTAN n'était pas un marché de dupes puisque les négociations sur le devenir de l'Alliance ou le concept stratégique étaient encore à venir.

s'est demandé si le déploiement en Europe d'éléments du système de défense antimissile américain et l'association éventuelle de l'OTAN à ce système pouvaient entraîner un certain affaiblissement du rôle de la dissuasion nucléaire.

évoquant les propos du Président Obama, s'est interrogé sur la possibilité de mettre en oeuvre le plan de retrait des troupes américaines d'Irak en seize mois. Il a regretté que les alliés ne soient pas associés à l'évaluation globale de la situation en Afghanistan actuellement conduite par les Américains et dont les conclusions ne devraient être présentées qu'au prochain sommet de l'OTAN. Soulignant que le programme nucléaire iranien restait une préoccupation majeure, il s'est interrogé sur la réalité de la dangerosité militaire de l'Iran. Le général David Petraeus a indiqué que la revue stratégique actuellement en cours avait pour but de vérifier la validité des objectifs. L'Afghanistan ne doit pas devenir un sanctuaire extrémiste. Il faut pour cela des progrès dans toute une s...