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...gtemps. J'ai été frappé, dans vos propos, par la difficulté qu'éprouve la France à entrer dans les cercles décisionnels. Elle pèse peu dans cette guerre fondamentalement américaine, l'OTAN étant elle-même aux ordres des États-Unis. En outre, si la mission FIAS a un mandat de l'ONU, ce n'est pas le cas d'Enduring Freedoom. Nous sommes aujourd'hui enfoncés dans un bourbier : après avoir chassé les talibans du pouvoir, il aurait fallu laisser les Afghans régler leurs problèmes. Nous sommes pris dans un tourbillon infernal depuis que le Président de la République a décidé que la France réintégrerait le commandement intégré de l'OTAN. Pour preuve, même si le Président de la République aura son mot à dire, les Français quitteront la province de Surobi, avez-vous reconnu, lorsque les Américains auront ...
...me vie pourrait lui être accordée par une intervention occidentale en Iran. Puis il a évoqué un article récent de M. Claude Moisy, ancien directeur de l'AFP, analysant le terrorisme comme un affrontement essentiellement inter-musulman. Enfin, il a souhaité obtenir des précisions sur la notion d'« Oumma », qui évoque une nation islamiste sans frontière, en contradiction avec le combat mené par les taliban.
...ous n’avons pas changé ! En revanche, mes chers collègues, je vous invite à bien écouter ce qui va suivre, car vous pourrez constater que les nouveaux convertis sont toujours les plus obstinés. Interrogé entre les deux tours de l’élection présidentielle par Mme Arlette Chabot, qui lui demandait s’il préconisait un retrait de nos troupes d’Afghanistan ou leur maintien sur place pour empêcher les talibans de revenir au pouvoir, le candidat Nicolas Sarkozy avait répondu ceci : « Il était certainement utile qu’on les envoie dans la mesure où il y avait un combat contre le terrorisme. Mais la présence à long terme des troupes françaises à cet endroit du monde ne me semble pas décisive. […] Il y a eu à un moment donné, pour aider le gouvernement de monsieur Hamid Karzaï, où il fallait faire un certai...
...s pour rétablir la sécurité en Afghanistan. L'armée nationale afghane ne compte en effet que 30 000 hommes, au lieu des 86 000 prévus fin 2007 ». Quel aveu d'échec alors que ces milices avaient été officiellement démantelées en 2003 ! C'est l'impuissance de l'armée afghane à bloquer l'accroissement de la violence sur place et notamment les attentats contre les populations civiles. Le terrorisme taliban ne cesse d'augmenter depuis 2005. Cette situation extrêmement complexe a un coût énorme en vies humaines, et aussi un coût économique. Ces engagements, civils et militaires, sont onéreux ; les États-Unis, qui s'escriment à garder, directement ou via l'OTAN, la maîtrise politique et stratégique du processus afghan, veulent, en revanche, partager le fardeau économique avec les alliés, avec ...
...nir cette courte intervention, permettez-moi de vous citer une analyse très pertinente, parue dans un blog le 25 mai 2006 : « Laurent Zecchini signe dans Le Monde du 25 mai un article très intéressant sur ?l'irakisation? de l'Afghanistan. Après l'attaque qui a fait deux victimes parmi les forces spéciales françaises, l'inquiétude grandit chez les militaires français, qui constatent que les talibans agissent désormais sur deux registres : celui du terrorisme mais aussi celui de la guérilla avec des méthodes de combat sophistiquées. Ils se sont endurcis au contact des forces occidentales et, loin de baisser les bras, ils redoublent d'activité. Les opérations massives de l'ISAF pour éradiquer la culture du pavot font basculer les paysans dans le camp des talibans. La corruption du gouvernemen...