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Je vous remercie, monsieur le président, pour vos propos chaleureux à mon égard. Je garderai un excellent souvenir des presque sept années passées au sein de cette commission qui travaille beaucoup et qui sait écouter. Nous saluons le travail des rapporteurs sur ce texte, même si nous ne partageons pas leurs conclusions. Ce texte est clivant : la formation, l'apprentissage, les indemnités chômage sont soumis à un prisme ultra-libéral. Lors de la dernière table ronde, Force ouvrière estimait que trois textes récents - loi travail, projet de loi Pacte (Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises) et le présent texte - passaient d'une logique de promotion des droits collectifs à une logique d'individualisation des droits. Dans une tribune réc...
...ur les chaînes, et les entreprises d'intérim sont présentes dans l'entreprise. Le risque n'est-il pas finalement de faire payer aux salariés le coût des avantages consentis aux indépendants sans cotisation, mais aussi aux quelques milliers de démissionnaires supplémentaires ? J'ai rencontré récemment le directeur d'un organisme de formation de mon département qui exprime son opposition au « tout apprentissage » et souligne la nécessité de financer des actions qualifiantes. Cela parait évident quand on sait que la transition numérique va transformer radicalement 40 % des emplois. J'ai entendu la CGT parler d'un chiffre de 4 milliards d'euros retirés à l'accompagnement des salariés en matière de formation par la loi de 2014. Est-ce que les autres organisations syndicales confirment ce chiffre ? Il fau...
Le rapporteur pour avis soulève plusieurs sujets de fond, comme la réforme du système scolaire et l'apprentissage, que nous n'aurons pas le temps de traiter aujourd'hui en commission, et sur lesquels nos analyses divergent. La finalité éducative de l'apprentissage doit être réaffirmée. Nous avons par ailleurs des propositions différentes de celles du rapporteur pour lutter contre le chômage. La hausse des crédits de la mission « travail et emploi » est bienvenue car elle permettra de financer des aides à l'...
Je fais partie de la délégation aux entreprises et j'ai assisté au colloque qui a été organisé sur l'apprentissage : les représentants de l'éducation nationale n'y avaient pas été conviés. Tout est dit !
Mais ils n'ont pas été invités au colloque. Or, je vous rappelle que l'apprentissage est une formation initiale. L'amendement n° 236 est adopté et devient un article additionnel.
Ces marqueurs idéologiques n'ont pas lieu d'être. Le décrochage est le problème principal rencontré dans les lycées professionnels et en apprentissage. Ces amendements passent à côté de cette question. Dans certaines sections et certaines régions, on compte jusqu'à 40 % de décrocheurs. Avec ces amendements, on ne répond pas du tout à cette problématique.
Bravo à la jeunesse d'avoir donné du tonus à cette rencontre ! De fait, il serait difficile de parler apprentissage sans les jeunes. M. Barki, qui habite à dix kilomètres de chez moi, a déclaré qu'il fallait rendre la main aux entreprises. Je crois que les deux mondes ont chacun leur légitimité, et qu'ils doivent coopérer. Avant tout, les jeunes doivent recevoir une formation de base, qui en fasse des citoyens. Or il manque à cette table ronde un représentant de l'Éducation nationale ! Comment prétendre que ce...
...use du développement du temps partiel et des emplois précaires, entraînant une hausse des inégalités. J'ai été rapporteur d'une mission sur l'aide à domicile : 550 000 salariés touchent en moyenne 830 euros par mois. On ne peut pas se contenter de la proposition, formulée lors de la négociation de branche, fixant un seuil de 16 heures hebdomadaires. Nous n'avons pas d'a priori idéologique sur l'apprentissage. Mais les apprentis dans la fonction publique risquent de remplacer des emplois de fonctionnaires.