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L’évolution du mix de production d’électricité et des usages de consommation nécessite le développement de solutions de flexibilité pour remédier aux tensions sur le système électrique. Le pilotage de la consommation de pointe par les effacements présente des atouts importants et multiples pour la transition énergétique : économies d’énergie, contribution à la sécurité d’approvisionnement. Or, malgré ces atouts majeurs, les effacements sont aujourd’hui très insuffisamment développés. Le présent amendement vise donc à ajouter un objectif ambitieux de politique énergétique relatif au pilotage de la consommation dans les secteurs industriel et résidentiel, de manière à renforcer dès à présent les sources de flexib...
... climat aurait dû aborder : l’industrie et le transport. L’industrie nucléaire n’est abordée que sous un angle négatif, malgré sa qualité première en lien direct avec les objectifs du projet de loi : réduire les émissions de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement climatique. Tout au plus avez-vous consenti à reporter de dix ans la diminution à 50 % de la part du nucléaire dans le mix énergétique. Nous n’avions pourtant cessé de répéter lors de la discussion du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte, sans avoir été entendus, que l’objectif de 2025 était inatteignable. La preuve en est aujourd’hui ! À quoi cela sert-il de fixer des objectifs dont on sait pertinemment qu’ils sont irréalistes ? Pour ma part, je ne suis ni pro ni anti-nucléaire, mais je sa...
Nos rapporteurs ont eu du mérite à travailler dans ces délais très contraints, inacceptables. Le texte comporte deux manques. Tout d'abord, la dimension industrielle est occultée. L'énergie nucléaire est abordée mais sur un mode négatif, alors qu'il s'agit d'une énergie décarbonée. L'échéance concernant la baisse de la part du nucléaire dans le mix énergétique a été reportée de 10 ans à 2035 : l'échéance de 2025 était irréaliste, et nous avions été nombreux à le souligner au Sénat. Il existe un lien entre industrie et énergie. L'industrie lourde est très consommatrice d'énergie et les territoires se battent pour conserver leurs industries et les électro-intensifs. Or, beaucoup verront leurs contrats de fourniture historique d'électricité arriver à leur...
a estimé le rapport fidèle aux analyses de la délégation sénatoriale, dont elle était membre. Elle a considéré que l'énergie est un gage d'indépendance pour la Russie, qui doit néanmoins diversifier ses ressources énergétiques. Elle a relevé le fait que, actuellement, près de 40 millions d'hectares de terres agricoles ne sont plus cultivés en Russie. Elle a regretté l'absence des PME françaises sur le marché russe, et a espéré que le dispositif législatif qui vient d'être mis en place pour aider celles-ci à exporter jouera de manière efficace dès la sortie de la crise économique actuelle.