5 interventions trouvées.
Les capacités des universités sont insuffisantes. Dès lors, on adapte le nombre d'étudiants en médecine non pas aux besoins des territoires, mais aux possibilités de formation. Il est donc essentiel d'accroître les capacités de formation de l'université tout en conservant la qualité et l'excellence des enseignements, la possibilité de réaliser des stages, des stages en ambulatoire, etc. Pour y parvenir, il faut donner des moyens aux universités. Mais ces mesures n'auront d'effet que dans dix ans, ce qui est le temps requis pour former un médecin. C'est pourquoi nous avions proposé d'autres mesures pour passer ce cap des dix ans. Et la hausse du nombre d'étudiants reste relativement faible, car les besoins en santé vont fortement s''accroître a...
Par cet amendement, nous reprenons une disposition qui figurait au premier article de la proposition de loi visant à rétablir l'équité territoriale face aux déserts médicaux et à garantir l'accès à la santé pour tous, texte que nous avions déposé l'an dernier. Il s'agit d'instaurer une année de professionnalisation obligatoire, et non pas un stage – j'y insiste –, dans les déserts médicaux pour les étudiants en médecine générale en fin de formation, au cours de la fameuse dixième année d'études. L'objectif est triple : professionnalisation, meilleure reconnaissance de la spécialité de médecine générale et lutte contre les déserts médicaux. Une telle mesure permettrait de déployer 4 000 jeunes médecins généralistes dans les zones sous-dens...
...e avant d’avoir entamé une véritable discussion, et vous avez donné ensuite un ordre de mission à un groupe de travail qui consulte actuellement les étudiants. Pour notre part, nous croyons que la méthode à suivre est celle de l’écoute, de la concertation et de la coconstruction avec les futurs médecins généralistes. Ces derniers veulent savoir comment s’effectueront les attributions de lieux de stage – il aurait été intéressant d’évoquer votre fameux guichet unique en même temps – et combien ils seront rémunérés. Mon collègue Chasseing vient de le dire, ils sont à bac+9. Or, en tant qu’internes à l’hôpital, ils sont payés 1 800 euros par mois. Ils souhaitent percevoir plus ; c’est normal, puisqu’ils sont thésés. Nous voulons une année non pas de stage, mais de professionnalisation, notamment ...
...ncer sur le contenu de la formation des étudiants en médecine ? Il vise aussi à régler le problème des déserts médicaux, un problème très complexe. La rédaction reste imprécise sur le statut des étudiants, qui auraient, selon les doyens de faculté, le statut de docteur junior. Mais une rémunération de 2 500 euros pour une personne à bac+10, c'est peu ! De plus, dispose-t-on d'assez de maîtres de stage universitaires pour assurer la formation pendant une année de plus à 4 000 étudiants ? Les étudiants ne sont pas opposés à la création d'une quatrième année, encore faut-il qu'elle s'accompagne d'un contenu pédagogique réel, ce qui implique de disposer de maîtres de stage bien formés en nombre suffisant. Nous nous opposerons à cette proposition de loi dans sa rédaction actuelle ; notre position ...
...oires, que je trouve extrêmement intéressante, dès le deuxième cycle. Il n'y a pas de raison que la formation ait lieu uniquement à Toulouse, pour prendre l'exemple que je connais le mieux, et non à Albi, Castres ou Pamiers. Je veux revenir sur la proposition qui a été faite au Sénat - Corinne Imbert, René-Paul Savary et Daniel Chasseing viennent de l'évoquer - d'une dernière année sous forme de stage. Plus avant, que penseriez-vous de médecins assistants rémunérés, non pas comme des stagiaires, à 1 500 ou 1 600 euros par mois, mais avec un vrai salaire, digne d'une formation de niveau bac+9 ? Comment, ensuite, les inciter à rester et faciliter leur installation, en particulier dans les maisons de santé pluridisciplinaires ? De fait, je crois que l'époque du médecin exerçant seul, isolé en cam...