5 interventions trouvées.
...projet de loi de fin de gestion pour 2023, le Parlement a toutefois voté une enveloppe budgétaire supplémentaire en faveur des associations d’aide alimentaire de 40 millions d’euros – 20 millions sur l’initiative de l’Assemblée nationale et autant sur celle du Sénat, une initiative partagée par tous les groupes. Cette enveloppe ouverte en 2023 a vocation à être distribuée progressivement d’ici à l’année prochaine. Le niveau des crédits ouverts répondait d’ailleurs fidèlement aux demandes des associations que nous avons auditionnées. C’est la raison pour laquelle la commission demande le retrait de cet amendement, qui apparaît largement satisfait.
Je souhaite également réagir aux propos qui viennent d’être tenus sur le fait qu’on ne peut pas aggraver le déficit. Cela fait quarante-cinq ans que nous vivons avec un budget en déséquilibre. L’histoire de la dette ne s’arrêtera pas demain, on réempruntera 200 milliards d’euros cette année, autant l’année prochaine, …
...ers. Faut-il encore un Parlement pour élaborer le budget de la République ? Ne convient-il pas de demander aux marchés financiers de faire les choses à notre place ? Trois cents millions d’euros, c’est une dépense aujourd’hui, mais c’est un investissement pour l’avenir ! Former les étudiants, éduquer les gens, les soigner : c’est de la richesse que nous produirons demain, ensemble. Rappelez-vous l’année dernière ! Au plus fort de la crise des « gilets jaunes », Mme Pénicaud avait déclaré, sur une grande radio nationale, le dimanche 9 décembre : il n’y aura pas de coup de pouce au SMIC, parce qu’on sait que cela détruit de l’emploi. Le lendemain, le lundi 10 décembre, à vingt heures, M. Macron trouvait 10 milliards d’euros pour tenter de calmer la crise. Et le Sénat, a voté le mardi 11 décembre u...
Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, l’examen du projet de loi de règlement du budget et d’approbation des comptes de l’année 2018 n’est pas qu’un exercice technique consistant à vérifier la bonne exécution du budget de l’année antérieure. C’est surtout, selon nous, l’occasion de jauger l’efficacité et la pertinence des choix budgétaires faits par le Gouvernement. Au cours du temps de parole – six minutes – qui m’est imparti, je n’entrerai pas dans le détail des recettes et des dépenses de la loi de finances pour 2018....
...fiscales, bien au contraire. Elles ont davantage contribué à dégrader les comptes publics, sans compter l’effet des niches fiscales, qui permettent aux plus riches d’échapper à l’impôt. Messieurs les ministres, les baisses d’impôts et de cotisations ont un revers : elles affaiblissent singulièrement le système de redistribution et mettent la pression sur le budget de l’État. Au titre du bilan de l’année 2018, il conviendra aussi d’ajouter au passif la diminution des recettes du contrôle fiscal pour la troisième année consécutive. Les sommes notifiées par le fisc ont effectivement chuté, passant de 17, 9 milliards d’euros en 2017 à 15, 2 milliards en 2018. On apprend également, dans un article du journal Les Échos du 20 juin dernier, que le fisc a abandonné un redressement de 1, 4 milliard...