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Elle ne le sera jamais dès lors qu'elle peut varier en fonction des hommes. Il faut se fixer des cadres suffisamment précis, qui n'existent pas aujourd'hui. Nous progressons bien dans ce domaine. Au sein de la commission mixte inondations, les PAPI sont défendus par les élus et les DREAL, représentant l'État donnent leur avis, variable selon les hommes qui les représentent et leurs sensibilités. Ce n'est pas une science exacte.
Rien ne peut être appliqué sans discussion préalable. En matière de PPRI, il existe des spécificités locales et chaque inondation a sa spécificité. Dans certains secteurs, les zones de danger sont déterminées en fonction de la hauteur de l'eau, mais cette dernière n'a pas les mêmes impacts selon la façon dont elle se produit (vague ou remontée progressive). Le PPRI est important. Cependant, j'ai vu des préfets avoir au début une exigence maximale et adopter progressivement, au fil du temps, une certaine souplesse. Par exemp...
Rien ne peut être appliqué sans discussion préalable. En matière de PPRI, il existe des spécificités locales et chaque inondation a sa spécificité. Dans certains secteurs, les zones de danger sont déterminées en fonction de la hauteur de l'eau, mais cette dernière n'a pas les mêmes impacts selon la façon dont elle se produit (vague ou remontée progressive). Le PPRI est important. Cependant, j'ai vu des préfets avoir au début une exigence maximale et adopter progressivement, au fil du temps, une certaine souplesse. Par exemp...
Chaque fois qu'une inondation se produit, un groupe de travail est créé, et c'est bien naturel car on cherche à en comprendre les causes et à savoir comment gérer au mieux un tel événement à l'avenir. Je me rappelle avoir présidé il y a vingt ans un groupe de travail semblable sur la baie de Somme. Depuis, les choses ont évolué, et le risque est pris plus au sérieux. Les incidences humaines, mais aussi économiques, sont mieux...
Chaque fois qu'une inondation se produit, un groupe de travail est créé, et c'est bien naturel car on cherche à en comprendre les causes et à savoir comment gérer au mieux un tel événement à l'avenir. Je me rappelle avoir présidé il y a vingt ans un groupe de travail semblable sur la baie de Somme. Depuis, les choses ont évolué, et le risque est pris plus au sérieux. Les incidences humaines, mais aussi économiques, sont mieux...
Faire connaître ces travaux n'est pas toujours facile. La directive européenne oblige l'Etat à répertorier, en concertation avec les élus, les territoires à risque d'inondation (TRI). On imagine déjà les réactions : certains s'inquiéteront que leur maison ne vaille plus rien... Mais les TRI bénéficieront en contrepartie d'aides européennes. Il faut prendre garde à la manière dont nous communiquons, car en la matière, cela peut être très bénéfique ou très destructeur.
Faire connaître ces travaux n'est pas toujours facile. La directive européenne oblige l'Etat à répertorier, en concertation avec les élus, les territoires à risque d'inondation (TRI). On imagine déjà les réactions : certains s'inquiéteront que leur maison ne vaille plus rien... Mais les TRI bénéficieront en contrepartie d'aides européennes. Il faut prendre garde à la manière dont nous communiquons, car en la matière, cela peut être très bénéfique ou très destructeur.
Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, je souhaite en préambule revenir sur les drames que nos concitoyens et leurs familles, mais aussi nos collègues élus ont vécus lors de la tempête Xynthia et des inondations qui ont frappé la Dracénie. Je leur exprime toute ma sympathie et ma volonté de faire évoluer notre prise en compte des risques liés aux inondations. Nous devons retenir de ces événements que c’est plus l’aménagement du territoire qui est en cause, que le phénomène inondation. Si certains territoires ont du mal, malgré la solidarité nationale, à redémarrer et à panser leurs plaies, c’est parce ...
a estimé que les difficultés et les préconisations sont connues des pouvoirs publics mais restent à traduire en actes. Ainsi, le risque d'inondation demeure particulièrement sous-estimé. Il a regretté que les collectivités territoriales financent les commissions de sécurité et que l'Etat soit, comme souvent, seul à exercer sa tutelle.
...es annoncées pourra s'avérer difficile. Estimant que la responsabilité de la situation actuelle incombait à une pluralité d'acteurs, à différents niveaux, il a stigmatisé la longueur des procédures d'indemnisation des victimes de catastrophes naturelles, comme le montrait le précédent de la canicule de 2003. Il a enfin évoqué les travaux sur ce thème du Centre européen de prévention des risques d'inondation, dont il assure la présidence et qui réunit quelque 50 experts, et plus spécifiquement un rapport récent sur les digues.
a souligné la diversité et la complexité des questions, notamment en matière de droit des sols et d'assurance. Faisant par ailleurs remarquer qu'un tiers des permis de construire accordés en région parisienne l'étaient en zone inondable, il a regretté que le risque d'inondation soit insuffisamment pris en compte.